• Aujourd'hui, j'ai tristement appris la nouvelle du décès du compositeur Wowaka, emporté à 31 ans par une crise cardiaque.

    Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous connaissaient ici sa musique, car il était principalement connu pour ses chansons de Vocaloid. Personnellement, c'était un de mes compositeurs préférés, à tel point que j'ai continué d'écouter sa musique même après ma phase vocaloid, que certains ont connu. Avec lui, c'est mon adolescence qui s'en va, et j'avoue avoir versé ma petite larme en voyant la nouvelle au réveil.

    Petit rappel pour ceux qui découvriraient les vocaloids à cette occasion : il s'agit de logiciels de composition vocale. Aucune des voix que vous n'entendrez dans les chansons ne sont réelles, sauf qu'il s'agit de reprises. Aux différentes voix correspondent différents noms (hatsune miku, rin et len kagamine) et visuels : il s'agit de véritables chanteurs virtuels. Il est d'abord possible de les voir en concerts, grâce à des hologrammes ! 

    Son autre nom, Genjitsutouhi-P, signifie "s'échapper de la réalité". J'espère qu'il est aujourd'hui parti vers un endroit meilleur ! Niveau vocaloid, il est surtout connu pour des chansons qui utilisent Hatsune Miku, même si certaines en incluent d'autre comme Megurine Luka ou Gumi. Lorsqu'il a commencé à se produire en 2009, il annonçait être débutant : pourtant, ses chansons ont de suite été remarquées pour leur qualité. D'ailleurs, les chansons qui reviennent le plus souvent en tête lorsque l'on parle de wowaka datent du début de sa carrière, en 2009 et 2011. Cependant, il a quand même publié de très bonnes choses ensuite ! J'aime d'ailleurs beaucoup l'esthétique de ses clips : très simple, minimaliste, et en nuances de gris. 

    Personnellement, mes trois chansons préférées restent Rolling Girl, Unhappy refrain et World's end Dancehall. Je vous propose de découvrir quelques unes de ses chansons les plus connues :

    Ura Omote Lovers 

     

    Il s'agit d'une chanson qui parle d'une fille tombée amoureuse d'un homme qui ne l'utilisait que pour du sexe, et la quitte lorsqu'elle tombe enceinte. Elle avorte ou fait une fausse couche, et essaie ensuite de combler ce vide avec d'autres personnes. Les paroles sont assez vagues, ainsi peut-être ne parlent elles que des difficultés de la vie amoureuse : néanmoins cette interprétation revient systématiquement lorsqu'il est question de cette chanson et aborde des thèmes assez importants. 

    Rolling Girl  
    (attention : mention de dépression et de suicide)

     

    Encore une chanson qui traite de thèmes assez graves : il est ici question d'une fille qui malgré ses nombreux essais, continue d'échouer. Elle fini à la fin par renoncer et se suicider. Je pense qu'elle est la chanson de Wowaka qui a le plus marqué. Beaucoup de personnes traversent des périodes très difficiles, et j'espère que cette chanson les a aider à comprendre qu'ils n'étaient pas seuls.

    World end's Dancehall

    Encore une fois, les paroles sont très vagues ! Même si je ne suis pas sure qu'elles soient exactement joyeuses, j'aime beaucoup le rythme et les dynamiques de la chanson. 

    Unhappy Refrain 

     

    Je voulais absolument terminer avec cette chanson ! Certains disent qu'elle traite d'une insatisfaction de Wowaka quant à la communauté Vocaloid, et de sa tristesse quant au fait que ses chansons ne soient pas vu comme les siennes, mais comme celles d'Hatsune Miku, qui n'est pourtant que "l'outil" utilisé pour synthétiser la voix utilisée. Je ne sais pas pour la communauté, mais dans mon coeur, les chansons de wowaka ne seront jamais que les chansons de wowaka : pas celles d'Hatsune Miku, ni de personne d'autre. 

    Merci à vous d'avoir été là pour moi avec vos magnifiques chansons, vos rythmes entrainants, vos paroles si riches. Merci d'avoir partagé votre travail avec le reste du monde. 
    Juste, merci. 
    J'espère que vous reposerez en paix. 

     

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  • tulipe Le printemps aux Pays-Bas, c'est vraiment chouette ! tulipe

    Je sais que je me répète mais je peux voir les champs de tulipes tous les jours en prenant le bus pour les cours ! 
    (J'habite juste à côté du Keukenhof, un jardin de fleurs magnifique où se trouvent plein de tulipes et où il faut que je traine mon copain par la peau des fesses)

    Dès Février, on commence à espérer la fin de l'hiver en voyant les petits crocus sortir courageusement de terre : avant de se faire tristement massacrer par les orages de grésil :( (rest in peace)

    Mieux que les champs de tulipes, les champs de Hyacinthes : les jours de soleil, le vent vous apportera leur odeur pendant que vous faites du vélo. Les hyacinthes, on les sent avant de les voir, et elles aussi ont de très belles couleurs. 

    Partout partout partout, près de tous les canaux de campagne, poussent des narcisses ! C'est vraiment un régal

    Les habitants ont souvent des jardins très fleuris ! Au détour d'une rue, on voit parfois les pétales si caractéristiques des cerisiers au sol. 

    En plus, les jours se rallongent et se dégagent : on commence à ravoir de belles journées ensoleillées et il ne fait plus nuit quand on passe à table.

    Enfin bref, le printemps ici, c'est super quand on aime les fleurs comme moi. Je serais presque triste de voir l'été arriver... Ça vaut vraiment la peine de se taper les cars de touristes et les bateaux de plaisance. 

    (oui j'aurais pu poster des photos, mais j'en ai pas encore des bien)

    Le printemps aux Pays-Bas, c'est vraiment chouette Si jamais tu as trois minutes à perdre, écoute ceci Le printemps aux Pays-Bas, c'est vraiment chouette
    (je m'en lasserai jamais, j'aime l'idée d'être une très jolie fleur)

    cerisier

     

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  • April Fool, Watanuki ! (ceci est un article sur Clamp)

    Bonjour à tous ! 

    Nous sommes aujourd'hui le premier avril, ce qui signifie pour beaucoup une journée passée à essayer de piéger son entourage - ou bien a essayer d'esquiver, fatigué par cette tradition. Pourtant, le premier avril marque dans l'univers de Clamp l'anniversaire de deux personnages qui bien qu'assez différents, ne sont pas aussi éloignés que l'on pourrait d'abord le croire : Sakura, de Card Captor Sakura, et Watanuki Kimihiro, de xxxHolic. D'ailleurs, en kanji, le nom de Watanuki fait référence au premier avril... C'est donc l'occasion idéale, non pas de vous coller un poisson dans le dos, mais de revenir sur l'univers de ces quatres autrices. 

    Pour parler un peu d'elles, le quatuor se compose de Nanase Okawa, Mokona, Tsubaki Nekoi et Satsuki Igarashi. Leurs premières oeuvres remontent à 1989, et s'illustrent désormais dans de nombreux genres, tels que le shojo (manga pour jeunes filles), le shonen (manga pour jeunes garçons) ou le seinen (manga pour un public plus adulte, destiné surtout à un public masculin). Elles effectuent toutes leurs séries elles-mêmes, sans avoir recourts à des assitants (personnes chargées d'aider un auteur de manga dans la réalisation de ses oeuvres, car les délais accordés sont très courts). 
    Leur oeuvre se compose de nombreuses séries aujourd'hui emblématiques : Tokyo Babylon, RG VedaXTsubasa Reservoir Chronicle ou xxxHolic. Ce qui peut surprendre, c'est le nombre de séries abandonnées en cours de route, alors parfois même qu'elles avaient du succès, comme X ou Kobato. L'autre surprise, plus agréable, pour le lecteur qui découvre leurs oeuvres est la richesse de leur univers - elle n'a d'égal que celle de leurs dessins, toujours finement travaillés. Certaines séries d'ailleurs ne se lisent qu'en lien avec d'autres : c'est le cas de Tsubasa ou xxxHolic, qu'il est difficile voire impossible de lire individuellement tant certains moments clés des deux histoires sont interdépendants. Aussi surprenant que cela puisse paraître - une connaissance de Card Captor Sakura peut aussi aider à comprendre ces séries. Ainsi, l'univers de Clamp se présente comme une galaxie, où beaucoup d'éléments intéragissent ensemble. 

    April Fool, Watanuki ! (ceci est un article sur Clamp) 
    Pardon Kurogane, ma bataille avec l'éditeur d'Eklablog t'aura couté la tête...

    D'autres références sont moins importantes pour comprendre l'histoire, mais font plaisir aux fans qui connaissent bien l'oeuvre : par exemples, les jumeaux vampires Subaru et Kamui sont présents dans Tokyo Babylon et X, puis dans l'arc de Tsubasa Tokyo Revelations. Il y a aussi un épisode de l'anime de  Kobato où apparaît l'équipe de Shaolan. Pour en revenir au duo Tsubasa/xxxHolic, il est impresionnant de voir à quel point l'histoire des deux a été prévue de concert et ne laisse rien au hasard. D'ailleurs, ce n'est pas anodin si les dates d'anniversaire des deux personnages qui me servent de prétexte à cet article sont identiques - mais je ne vous en dirait pas plus à ce propos, et il faudra vous plonger dans les magnifiques planches de Clamp si vous voulez en découvrir d'avantage. 

    Un dernier point qui me fascine dans leur univers est la façon dont est décrite la magie, que ce soit dans xxxHolic, Tsubasa Reservoir Chronicle ou Card Captor Sakura (désolé, ce sont toujours les mêmes titres qui reviennent, mais ce sont ceux qui m'ont le plus marqué et dont je suis le plus à même de parler). La figure de Clow, mais surtout celle de Yuuko Ichihara me fascinent toujours autant aujourd'hui que lorsque je les ai découvert pour la première fois. Je pense que jamais je ne rencontrerai un personnage me laissant une impression aussi forte, et surtout aussi durable. Elle dégage avant tout du mystère, mais cela est constraté avec un character development travaillé et une touche d'humour bien dosée, qui rendent cette gestionnaire de boutique très agréable. Elle condense à elle seule à peu près tout ce que j'affectionne chez ces autrices. D'ailleurs, le système de compensation, toute somme assez banal - il faut donner quelque-chose de la même valeur que ce que l'on veut recevoir - est ici exploité de manière telle qu'à ma première lecture, j'ai été surprise de voir combien les auteurs l'avaient poussé à son paraoxysme. 

    Quant aux adaptations en anime, je n'ai vu que celles de Tsubasa Reservoir Chronicle, xxxHolic et un épisode de Kobato - je ne fais pas partie de la génération qui a grandi avec Card Captor Sakura à la télévision. Globalement, j'ai beaucoup aimé celle de xxxHolic, qui arrive à bien s'impregner et rendre l'ambiance si particulière qui se dégage de cette oeuvre - les graphismes ne me semblaient pas pourtant des plus aisés à rendre. La bande son est simple mes efficace, et fait encore à ce jour partie de mes préférées. Celle de Tsubasa Reservoir Chronicle par contre reste à ce jour une de mes plus grosses déceptions avec l'adaptation de Pandora Hearts - je n'en garde que les oav des Tokyo Revelations et les superbes ost composées par Yuki Kajiura. 

    Enfin bref - si vous voulez vous plonger dans un univers riche et incroyablement executé et n'avez pas de difficultés à suivre un scénario alambiqué, n'hésitez pas à aller voir du côté de chez Clamp. Je vous le promets, se faire totalement retourner le cerveau n'a jamais été si agréable.

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  • Are you alive ? 

    Bonjour à tous ! 

    Je ne sais pas si c'est juste moi, mais lorsque je commençais à vouloir de mon blog une chose sérieuse, j'ai décidé de demander au Saint Google ce que je pouvais faire afin d'obtenir plus de visiteurs et les fidéliser. J'ai pu alors trouver sur internet une foule de conseils destinés aux personnes se lançant dans le blogging : avec l'arrivée des revenus publicitaires sur de nombreuses plateformes, il n'est pas étonnant que beaucoup de personnes aient désiré faire de leur blog quelque-chose de rentable. J'avoue que mon titre va un peu loin : j'aimerais pourtant qu'ils se présentent moins comme quelque-chose qui se doit d'être respecté à la lettre. Il y a t'il une recette miracle pour faire de votre blog quelque-chose qui aura du succès ? La réponse est non. Sinon, je pense qu'à peu près la moitié d'Eklablog serait devenu riche suite à l'implantation du partenariat publicitaire (spoiler alert  : ce n'est pas le cas). 

    J'admets que ces conseils ne sont pas totalement dénués de sens. Il est vrai que pour se construire une audience, il convient de publier régulièrement : bien souvent, un seul article par semaine ne suffit pas. Pourtant, je trouve que ce type d'injonctions à la publication d'articles quoi qu'il arrive, à grand coup de programmation, planning etc. un peu artificielle. Si cela fonctionne au niveau des chiffres, cela ne me procure aucun plaisir. Or tout le problème est là : pour moi, bloguer doit avant tout rester un plaisir. Si ce qui me plaît me permet de faire des visites - j'avoue avoir été vraiment très satisfaite quand j'ai quelques de mes articles ont eu du succès - tant mieux ! Mais je trouve ça totalement inutile de se forcer à publier si l'on en a pas envie. Ce n'est pas parce qu'on a envie d'écrire un seul article par mois ou toutes les deux semaines que l'on est pas blogueur : la fréquence ne définit pas la validité et la joie que vous procure votre projet. Au contraire, la publication forcée à mon sens nuit à un blog qui débute, car elle donne des articles plats et vides de sens qui n'apportent aucun plaisir à la lecture.

    Il en va de même pour la forme des articles. Beaucoup disent : investissez dans un appareil photo, faites de jolies mises en scène. Consultez des banques d'images libres de droits. Payez un web-designer. Les gens privilégient des articles qui se lisent entre tel et tel nombre de minutes, privilégiez donc un tel nombre de mots. Je comprends d'où cela vient : si vous tirez des revenus de votre blog, il faut que tout ce que vous utilisez soit libre de droits, sous peine de poursuites. Si vous ne monétisez pas, rester respectueux (en ne repostant pas de fanarts par exemple) est largement suffisant. Sinon, je trouve que faire des mises en scènes pour les livres, etc, n'est pas obligatoire. Certains ont de bonnes idées, et arrivent à faire des choses jolies : mais pas besoin pour ça d'un très bon appareil photo. Et par pitié, ne vous forcez pas à en faire si vous n'aimez pas ça, il n'y a rien de pire que des produits posés au milieu d'une mise en scène sans aucun goût et qui n'apporte rien a smilbick... "Ce qui plait sont les photos modernes, lumineuses et soignées"; honnêtement, si vous voulez juste prendre une photo de votre bouquin sur votre bureau, il suffit juste que ce soit droit et pas trop mal cadré et ça passera. Puis j'ai envie de vous dire : si vous avez envie de faire des articles qui prennent une ou dix minutes à lire, faites le. Si c'est intéressant, je ne vois pas pourquoi il faudrait se priver d'un article enrichissant, juste parce que c'est "trop long". 

    J'ai pu aussi lire : laissez des commentaires sur d'autres blogs influents, cela fait des liens pour le réferencement et en plus cela pourrait vous attirer des visiteurs. Rien de mieux qu'un commentaire pertinent sur un blog connu ! Personellement, je trouve que c'est du bullshit. Je dis bullshit mais pas seulement. Non mais on est où, je veux bien que les intéractions entre blogueurs soient importantes - mais elles devraient être motivés par ce qu'elles nous apportent en terme de référencement et de communauté ??? Et le côté humain dans tout ça ? Le blogging devrait être un moyen de faire des rencontres, des amis, on est pas en train de se faire un carnet d'adresses, que je sache ?? Je suis quoi moi, une directrice de la start-up le couverdure ?? Bha merde alors ! Pour reprendre les sages paroles d'Afida Turner : "fuck you on est des vraies personnes".

    Enfin bon, je vais sans doute avoir l'air un peu vieux jeu avec cet article, mais si vous voulez faire un blog : faites ce que vous voulez. Faites le à votre image. Si votre image est quelque-chose de propre et de professionnel, faites le. Mais si vous êtes une bordélique un peu cassée et un peu vulgaire comme moi : faites le aussi. Pourquoi investir des fortunes dans des logiciels, des gens, quand on débute à peine ? Merde alors, moi, ça fait dix ans que je blog, et j'expérimente encore des choses au niveau du format. Se forcer à rentrer dans des cases pour être productif, c'est se risquer à ne plus rien publier du tout (regardez ce qui est arrivé à mon ancien blog). Pourquoi être en tête du référencement google quand on sert une soupe insipide et déjà lue 100 fois ? C'est vraiment ça votre projet dans la vie ? A part de faire en sorte d'aimer et de s'épanouir dans ce qu'ils font, le seul conseil que l'on devrait donner aux nouveaux blogueurs et de ne surtout pas oublier de mettre une description à leurs images afin de rendre leurs blogs accessibles aux lecteurs d'écran. 

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  • Emma allongée dans l'herbe 

    Bonjour à tous ! 

    Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un anime que vous connaissez sans doute déjà (et détestez probablement si vous me suivez sur mon compte Twitter) : The Promised Neverland. Avec la seconde saison de Mob Psycho 100, il s'agit d'un des gros animes de cette saison à mon sens. Il s'agit d'un anime du genre shonen de 12 épisodes,  déjà renouvellé pour une deuxième saison qui sortira en 2020. On y suit de jeunes enfants qui vivent paisiblement dans un orphelinat sous la supervision d'une gardienne nommée affectueusement maman, et que les jeunes considèrent avec toute l'affection qu'ils donneraient effectivement à une mère. Parfois, certains enfants on la chance de se faire adopter, et une fois sortis, ils vivent une vie tellement heureuse qu'ils ne pensent même plus à contacter leurs anciens amis... En tous cas, aucun enfant ne reste dans l'orphelinat après ses douze ans, car ils rencontrent tous une famille merveilleuse et vivent en paix dans le monde extérieur qu'ils n'avaient alors jamais vu.

    Où est-ce vraiment le cas ?

    Emma découvre qu'elle est en fait un steak haute qualité 

    Car The Promised Neverland est avant tout un survival. Le cadre que je viens de décrire est bien celui dans lequel ils vivent, bien confortablement.... Dans le mensonge le plus total. Il ne s'agit non pas d'un orphelinat mais bien d'un ferme, ou les enfants humains sont élevés pour les qualités gustatives de leurs cerveaux. Leur mère est effectivement une gardienne, chargée de surveiller qu'aucun des enfants ne s'échappe... C'est ce qu'Emma et Norman, deux des trois enfants les plus vieux, apprennent un soir alors que Conny partait pour se faire adopter... La jeune fille avait oublié son lapin en peluche, et sous l'impulsion de Ray, le troisième du groupe des plus agés, ils décident d'aller le lui amener. Sauf qu'ils n'arrivent pas assez vite : ne pensant rien faire d'irréparable, ils décident de braver l'interdiction de sortir et voient des démons ainsi que leur amie, déjà sans vie. Ils ont la chance de ne pas se faire voir d'eux ni de maman, et décident de rentrer illico presto avant que malheur arrive. Après avoir mis quelques autres enfants de confiance au courant, Ray, Emma et Norman décident d'une chose : il faut s'échapper avant que d'autres membres de leur famille ne soient envoyés droit à la mort.

    Le plot est somme toute celui d'un survival assez classique : c'est dominer ou être tué. Pour tout avouer, je n'étais pas du tout emballé par cette série et ne l'ai regardé que parce que mon copain m'avait dit de le faire et que j'avais alors beaucoup de temps à perdre : ce fut une des meilleures idées que j'ai pu avoir ces dernières semaines. L'anime est vraiment bien fait, et ne souffre à mon sens pas trop de la comparaison avec le manga. Un des principaux reproches qui lui a été fait, c'est qu'il ne prenait pas le temps d'alterner les moments de tension avec les scènes très douces et magnifiquement illustrées que l'on a dans le manga, comme celle où Ray prend Emma et Norman en photo, ou celle ou Ray enlace Norman et Emma de manière protectrice. Il faut se rappeller que l'anime ne fait que 12 épisodes : faute de pouvoir prendre son temps comme dans le manga, il est allé au nécessaire. Ces scènes sont présentes, mais montrées avec beaucoup moins d'émotions que dans la version papier, afin de garder une ambiance sombre et glauque. C'est un parti pris comme un autre : il dépeint un monde dans lequel les enfants ne sont à peine plus que de la chaire à saucisse, et où ils sont en danger de mort constant. Mais c'est aussi ce qui faisait la puissance de ces scènes : dans un monde où tout est sombre, il faut des moments où les personnages et le lecteur puissent souffler. Par contre, l'anime est extrêmement fort à créer de la tension : qu'il s'agisse de la bande son ou de la mise en scène, tout pousse le spectateur à vouloir avoir la suite. Même moi qui avait déjà lu le manga, je voulais avoir la suite ! 

    Ce que j'apprécie particulièrement aussi, c'est la justesse de la construction des personnages : qu'il s'agisse des gentils ou des moins gentils, la série ne laisse rien au hasard. Chacun est doté d'une profondeur certaine, et est écrit de manière nuancée.  Et surtout : aucune mort n'est vaine, ce qui est quand même appréciable dans ce genre de série !

    Enfin bref, je ne vais pas tourner autour du plot plus longtemps : 

    Regardez The Promised Neverland 
    (comme ça vous serez là pour mes articles de grosse nerd.... svp)

    En plus, les openings et les endings sont super sympa : 

      

    (j'ai pas mis le deuxième ending parce qu'il spoil comme une petite saleté)

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  • Bonjour à tous !

    Eklabugs est un projet qui regroupe tous les mois un certain nombres de blogueurs autour d'un thème commun, voté plus tôt dans le mois (vive la démocratie !). Ce mois-ci, le thème ayant séduit le plus de personnes est la lumière, alors j'ai décidé de vous parler de la lumière de ma vie : le fromage, et plus particulièrement le gouda.

    Quel rapport avec la lumière ? Eh bien, sachez que vivre à l'étranger est très difficile lorsque l'on est français. Outre la baguette, ce qui manque le plus est le fromage... Et le fromage français, cela coûte très cher, même aux Pays-Bas. Étais-je donc destinée à mourir de tristesse sous la bruime néerlandaise ? Apparemment, pas cette fois-ci.

    Jsais pas c'qu'ils ont glissé dans mon verre-
    Pour que la nuit devienne la lumière-
    J'ai vu la lumière ! Hallelujah !
    Hallelujah !

    Soudain, une portion de ciel se dégagea et laissa apparaître un rayon de soleil. Comme si j'avais vécu jusqu'à maintenant seulement pour arriver à cet instant... J'ai eu une illumination. C'est le gouda est arrivé comme un petit soleil dans le ciel gris de ma routine néerlandaise.

    Comment douter une seule seconde de ce qui rend les néerlandais si heureux ? De pourquoi ils ne trouvent pas leur météo si désagréable que cela ? C'est parce que notre satellite n'est pas la seule source de soleil dans leur vie - ils ont ce magnifique fromage, rond, orange, qui invite lui aussi au bonheur. Et il est socialement acceptable d'en glisser absolument partout : dans ses pâtes, dans les sandwiches, et même dans un dîner peu goûtu. En plus, les néerlandais on même un ustensile spécial pour couper le gouda vieux ou jeune sans effort ! Je pousse même le sacrilège jusqu'à en manger avec mon thé... Il est devenu mon meilleur ami, mon compagnon, pendant mes longues et grises journées néerlandaises. J'ai peut-être tendance à exagérer mes problèmes, mais je sais que quand j'ai l'impression que le monde est triste et que ma vie n'a aucun sens, je n'ai cas prendre la direction du frigo pour y trouver mon réconfort...

    Vous l'aurez compris : il fait beau dans mon coeur depuis qu'il s'y trouve une place pour le gouda. L'époque dans laquelle nous vivons n'est pas toujours facile : prenons nos sources de lumière dans ce qui nous entoure au quotidien.

    You are my sunshine, my only sunshine,
    You make me happy when skies are grey.
    You'll never know, dear, how much I love you,
    Please don't take my sunshine away...

    Mrs Swadloon

    Featured : Orelsan, La Lumière, dans l'album La Fête est finie (2017)
    Johnny Cash, You are my Sunshine, dans l'album Land of the Free Home of the Brave (1969)

    Ils ont aussi participé à Eklabugs en Mars 2019...
     Chtite Fourmi - [Projet #Eklabugs] La (ou plutôt Les) Lumière
    Eyael_ : Projet Eklabugs : Lumos Maxima !
    Nyeh : EklaBugs #44 - Des Ténèbres à la Lumière 
    Gaellah : Light 
    Ryuu-chan : Les phares, problème de santé publique ?
    Mimicat : Eklabugs #44 - Lumière invisible 
    (edit : pardon du retard pour l'ajout)

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