• Je suis venue à bout de mon erasmus !

    *omg* Bonjour à tous !

    Aujourd'hui je vais me livrer à l'activité que je pratique le mieux : raconter ma vie. Je viens justement de rentrer de mon erasmus, c'est donc l'occasion parfaite pour ce-faire ! Pour tout avouer, je ne pense pas que ceci sera un article de bilan - peut-être en ferais-je un dans les semaines à venir, mais pour le moment, c'est encore beaucoup trop frais. Je ne suis même pas sûre d'avoir pleinement réalisé que j'étais rentrée définitivement, et j'ai encore des valises envoyées par la poste à réceptionner (ainsi qu'un vélo, qui était sensé arriver en même temps que moi hier mais qui a décidé de passer une nuit de plus à Paris Charles de Gaulle, mais c'est encore une autre histoire).

    Alors, du coup, rentrer d'erasmus, ça fait quoi ? Eh bien déjà, ça fait très bizarre. Déjà parce que c'est dire au revoir à tout ceux que tu as rencontré pendant un an ainsi qu'à tes habitudes, etc. et qu'il faut ensuite reprendre les habitudes de chez toi ! Mais c'est aussi le moment de s'occuper de toute la paperasse chiante : formulaires de départ, envoi des notes, candidatures de master, courir à droite à gauche pour des questions de bourses, de paperasse encore.... Le tout saupoudré des fameuses valises à faire. Le défi ? Faire rentrer un an de vie dans quelques valises, le plus simple étant de s'en faire envoyer une partie. Partir dans l'union européenne a cet avantage que les envois postaux sont relativement abordables, mais j'en ai quand même eu pour une petite centaine d'euros de bagages au total (en comptant le prix des bagages en soute, non compris dans mon billet classe économique). Si comme moi, vous avez décidé d'acheter un vélo sur place, pensez à le revendre plutôt que le prendre avec vous, sous peine de vous retrouver à batailler dans un aéroport blindé avec un carton de 101*175 centimètres - personnellement c'est ma mère qui s'en est chargée pour moi, mais vous voyez le genre de délire.

    Aussi, le nombre de choses que l'on voit en Erasmus dépend beaucoup de son emploi du temps, de son rapport au travail et de son budget. Bien sur, les étudiants internationaux non-européens - ceux que j'ai rencontrés étaient principalement chinois, coréens et japonais, mais c'est le hasard de la composition des groupes de la journée d'intégration qui a voulu cela - visitent beaucoup plus l'europe que leurs confrères européens quand ils viennent, pour des raisons évidentes. Il me sera beaucoup plus facile d'aller en Italie à l'avenir, donc je ne me suis pas précipitée pour le faire cette année. Je pense que j'aurais du prendre le temps d'aller dans les pays limitrophes des Pays-Bas (l'Allemagne, le Danemark...) car ils sont quand même relativement éloignés de là où j'habite en France, mais je me suis fait surprendre par le temps (et mon budget). Même si l'année Erasmus n'est pas une année de vacances, je pense qu'il est bien de prendre le temps de voir un peu du pays - je n'ai pas visité le nord ou le sud des Pays-Bas car cela faisait énormément de transports dans la journée (6h), mais j'ai quand même fait l'essentiel de la hollande du nord et du sud, alors je me dis que ça compense.

    Pour tout avouer, je pensais qu'un an loin de ma famille et mes amis serait difficile, mais j'ai eu l'occasion de rentrer deux fois pendant mon séjour et j'ai eu quelques visites de leur part, alors c'est allé. Le deuxième semestre a été assez dur niveau moral mais cela n'a jamais été à cause du pays en lui-même. Honnêtement, je suis vraiment très triste de rentrer et si j'avais pu faire un an de plus là-bas, je l'aurais fait. La perspective de rentrer dans ma ville d'études en France me déprime presque quand je pense au cadre que j'ai pu avoir là-bas, mais bon, la vie est aussi faite d'au-revoir ! J'avais tellement peur de vouloir rentrer plus tôt que je n'avais jamais envisagé le cas de figure opposé : ne pas vouloir partir (d'ailleurs, je ne sais pas si vous sentez dans cette article que je ne suis pas encore partie dans ma tête). Je ne me projetais tellement pas rentrée en France, le trou noir était tel quand j'essayais de me projeter au-delà de Schiphol - l'aéroport d'Amsterdam - que je n'aurais pas été surprise si mon avion s'était écrasé en route.

    Une des choses pour lesquelles je suis reconnaissante, c'est que j'ai aussi eu l'occasion de rencontrer et de discuter avec des néerlandais. Beaucoup d'étudiants erasmus ou étrangers se plaignent de ne pouvoir parler qu'avec d'autres étudiants en échange, et j'avais peur d'avoir le même problème ! Je voudrais remercier la néerlandaise plus extravertie que moi qui a décidé de me prendre sous son aile (lol).

    Enfin bref, je vais terminer ce non-bilan (qui ressemble tout de même un peu à un bilan.................) en disant que je réalise la chance que j'ai d'avoir pu faire l'expérience de la vie à l'étranger ! Je suis vraiment très heureuse d'avoir pu profiter de cette opportunité. Si jamais vous avez l'occasion d'en profiter aussi, n'hésitez pas :)
    (par contre j'ai vraiment honte, je suis quasiment sûre d'être la seule étudiante qui n'a pas progressé en langue durant son séjour, c'était quand même assez fort pour être noté)

    Des bisous !

    Mrs. Swadloon

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