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Par Mrs Swadloon le 26 Novembre 2020 à 10:23
Selamat pagi !
Aujourd'hui, pour contraster avec la grisaille du temps extérieur (je comprends pas on est dans le Sud pourtant...), j'ai décidé de vous parler d'un petit bijou bien déjanté qui saura réchauffer vos cœurs : Nichijou. S'il ne paie pas de mine au premier regard, il s'agit en fait d'une véritable perle à laquelle vous ne regretterez pas de vous êtres intéressés.
Donc Nichijou, de quoi ça parle ? En gros, on y suit le quotidien "ordinaire" (c'est d'ailleurs la définition de nichijou) de plusieurs personnages dont trois collégiennes - Yuko, Mio et Mai - ainsi que de Nano, une robote créée par le Professeur (Hakase en vo) qui possède également un chat savant nommé Sakamoto. Si cela représente déjà un nombre raisonnable de personnages, il ne s'agit pourtant que d'une petite partie de ceux que l'ont voit apparaître à l'écran tant ils sont nombreux. En effet, l'anime fonctionne par un procédé de mini-séquences, qui présentent différentes situations de la vie quotidienne des protagonistes et de leur entourage (scolaire, notamment). Car c'est aussi ce qui fait le charme de cet animé : non seulement il comporte des running gag des plus plaisants, mais en plus il se décompose en plusieurs "tranches" pendant lesquelles ont suit la vie de personnages différents. C'est comme ça qu'il est possible d'assister à des séquences avec des personnages qui ont une tête d'oeuf (?) au milieu de séquences plus ou moins normales.... Enfin, le normal est tout relatif dans Nichijou, dont le titre semble parfois ironique tant les situations du quotidien y sont poussées à l'extrême pour devenir "extra-ordinaires". L'humour fonctionne sur le déplacement de certains événements ou leur étrangeté, ce qui change de l'humour à l'occidentale et vous permettra de vous taper une bonne tranche de rire tout publics.
Au début, je me demandais pourquoi cette séquence était la plus populaire, mais aujourd'hui... Je comprends que j'ai affaire à un véritable chef-d’œuvre, je propose de l'afficher au Louvre juste à côté de La Joconde...Bien qu'il puisse d'abord paraître étrange si vous n'êtes pas familier avec les titres tels que Pop Team Epic (disponible sur Netflix) vous assure que ce titre vaut le détour ! J'étais moi-même septique au début, mais après deux ou trois épisodes à se demander ce qu'on est en train de regarder, je suis rapidement tombée sous le charme. Mine de rien, cet anime est un ovni qui n'a pas été licencié dans nos contrées et qui n'est pas connue du grand public amateur d'anime en général, ce qui est assez dommage... Bien qu'il s'adresse particulièrement à un public de connaisseur - certains gags tournent autour de situations ou de références à l'univers de l'animation japonaise - il reste ouvert à un public plus néophyte, bien que je ne le recommanderai pas comme premier titre à visionner. Pour preuve, je l'ai fait visionner à ma mère (qui a adoré !) et deux de mes deux voisines d'amphi m'ont demandé de leur noter le nom de ce que je regardais après avoir suivi distraitement un épisode derrière mon épaule.
Si jamais vous hésitez encore, ou que vous êtes juste curieux,, vous pouvez toujours aller faire un tour sur cette chaîne qui propose de nombreux extraits des meilleures scènes de l'anime [sous-titres en anglais uniquement].
(Cet article est le remaniement d'un article publié le 05/04/2016 sur mon blog oh my swadloon, j'ai décidé de le republier dans une version légèrement remaniée car je l'aimais bien et qu'il correspondait bien à mon blog et à la personne que je suis aujourd'hui).
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Par Mrs Swadloon le 23 Novembre 2020 à 10:29
En fait il aurait suffit que je mette cette image sans aucune légende tellement je suis fan de Riza mais j'ai décidé d'écrire un article donc tant pis...Bonjour à tous !
Aujourd'hui, j'ai décidé de forcer avec une de mes licences préférées : Fullmetal Alchemist ! Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit à la base d'un manga en 27 tomes d'Hiromu Arakawa, qui a connu deux adaptations en anime : Fullmetal Alchemist (2003) et Fullmetal Alchemist Brotherhood (2009). Dans tous les cas, il s'agit d'une série de type shonen qui raconte l'histoire de deux jeunes garçons - Edward et Alphonse Elric qui vivent avec leur mère. Ils passent principalement leurs journées à jouer avec leur amie Winry Rockbell ou à s'entrainer à l'art de l'alchimie, que connaissait aussi leur père, parti quand ils étaient petits. Malheureusement, un beau jour, leur mère, Trisha Elric, tombe malade et décède des suites de sa maladie. Après être restés un moment chez les Rockbell, les frères Elric affinent leur connaissance de l'alchimie chez Izumi Curtis, qui leur sert de mentor. Une fois rentré dans son village avec son frère, le jeune Edward a alors une idée de génie : pourquoi ne simplement pas utiliser l'alchimie afin de ressusciter leur mère ? Les deux frères travaillent alors dur pour acquérir les connaissances nécessaires à l'opération, qui est, accessoirement, un des plus gros tabous de l'alchimie. Finalement, ils essaient et... ça tourne mal. Edward perd une jambe, et Alphonse se voit privé de l'intégralité de son corps. Edward parvient alors à effectuer une autre transmutation humaine afin de fixer l'âme de son frère une armure présente dans la maison, au prix de son bras. Il décide alors d'avoir recours à des automail (des prothèses mécaniques) afin de pouvoir retrouver un usage relatif des deux membres qui lui manquent, puis d'aller avec son frère à la capitale pour pouvoir passer l'examen d'alchimiste d'état, afin de pouvoir partir en quête de la pierre philosophale qui pourra peut-être leur permettre de retrouver leurs corps respectifs. (oui c'est publié dans un magazine pour jeunes garçons)
Ceci est bien entendu un résumé sommaire - juste histoire de vous encourager à aller regarder les cinquante épisodes de Fullmetal Alchemist Brotherhood qui sont sur Netflix (enfin ils y étaient au moment de la rédaction de cet article, maintenant il n'y sont plus.......). Je peux maintenant passer à ce qui m'intéresse - attention, spoilers. J'ai choisi juste de donner quelques raisons de mon amour pour cette série plutôt que de faire une critique complète car déjà j'ai la flemme (il faut être honnête) et ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de faire ici (je laisse ça aux gens plus qualifiés).
(EDIT : je m'aperçois en écrivant cet article qu'il est devenu beaucoup plus ambitieux que ce que je voulais faire à la base (j'ai peur)... J'ai essayé de faire au mieux mais si jamais quelque -chose qui vous semble faux s'est glissé dans l'article, n'hésitez pas à me le signaler gentiment en commentaire !! Je serais plus que ravie que de rectifier le tir. Aussi il s'agit d'avis et d'interprétations personnelles, donc si la votre diffère, n'hésitez pas à m'en faire part car c'est toujours super intéressant !)
Dans cet article, je parlerai principalement de Fullmetal Alchemist (le manga) et de Brotherhood, que j'abrégerai au besoin fma ou fmab (ou 2003, si j'ai besoin d'en parler).
C'est un manga plein de meufs badass
C'est une des choses que j'aime le plus dans Fullmetal Alchemist. Il y a un certain nombre de débats dans le fandom pour savoir si fma est oui ou non une série féministe - mais honnêtement, je ne suis pas sûre que ce soit cela qui importe. Car, malgré certains reproches qui peuvent être faits quant à la place des femmes dans le scénario - leur ligne servant souvent celle de personnages masculins, mais cela se justifie par rapport à leurs objectifs individuels. Il s'agit de femmes fortes, indépendantes, qui agissent selon leur volonté et sont très bien construites. Elles sont ainsi des êtres humains complexes, nuancés, qui ne sont pas là uniquement pour satisfaire le spectateur masculin en mal de petites culottes - d'ailleurs, il n'y a quasiment aucun fan service dans l'anime ou le manga ou l'anime. Que ce soit Riza Hawkeye, Olivier Mira Amstrong, Winry Rockbell, Izumi Curtis... Toutes, à leur manière, ont réussi à s'imposer dans des milieux traditionnellement plus difficiles lorsque l'on est une femme - l'armée, la mécanique. Certes, pour Izumi, on ne sait pas trop ce qu'il en est du milieu de l'alchimie - mais elle a quand même réussi à survivre un bout de temps dans les montagnes de Briggs en hiver, seule, et même à s'infiltrer dans une des bases militaires pour arriver à récupérer ce qui lui manquait, alors on ne va pas chipoter. Pourquoi s'imposer dans un corps de métier quand on peut s'imposer face à la nature elle-même ?
Malgré tout, ce n'est pas pour autant qu'elles renoncent à leur féminité : Riza a malgré tout un côté protecteur et maternel (surtout avec les frères Elric), tout comme Izumi dont la grande tragédie est d'avoir perdu l'enfant qu'elle voulait tant avoir. Au final, cela montre que ces femmes n'ont pas besoin d'être des garçons manqués pour s'imposer face à leurs homologues masculins, car ce côté de leur personnalité n'a rien de dégradant. J'ai lu sur le réseau Tumblr un article qui disait que dans le cas de Fullmetal Alchemist : Brotherhood, il était possible de parler de Sisterhood (jeu de mot sur le terme fraternité/sororité) et je trouve cela plutôt vrai. Il n'y a pas ici de sorte de rivalité malsaine entre les personnages féminins ou de triangle amoureux cliché : dans la mesure du possible, les femmes s'entraident et apprennent les unes des autres. C'est parce qu'elle a renconté Winry que Riza se laisse pousser les cheveux, et c'est parce qu'elle a rencontré Riza que Winry a ses fameux piercings aux oreilles. C'est quelque-chose de très agréable à voir à l'écran et de particulièrement reposant, surtout dans une série aussi intense.Le traitement des personnages
Une des leçons que l'on peut tirer de fma, est, je pense, qu'il n y a pas que les monstres qui font des mauvaises choses. Certes, les méchants de la série sont plus ou moins monstreux : mais ils ont aussi quelque-chose de profondément humain. Pas uniquement parce qu'ils représentent les sept péchés capitaux de l'homme - la paresse, la gourmandise, la colère, la luxure, l'avarice, la fièreté et l'envie - ils sont aussi capable de ressentir des émotions, voire d'évoluer ou de se rebeller contre leur créateur, à la manière de Greed (avarice). Le "grand méchant" lui-même (father) est aussi plus humain que sa véritable nature ne pourrait le laisser penser. Ainsi, il veut surpasser son créateur pour devenir un dieu - dans ses derniers instants, il est une créature pitoyable face à son échec et au châtiment qui l'attend, montre aussi que tout être possède ses faiblesses, ses peurs.
La série montre aussi que même ceux qui font le mal sont humains (la plupart du temps). Qu'il s'agisse des membres de l'équipe de Mustang, ou de personnages répugnants comme le scientifique que l'on voit à la fin ou Tucker (le passage avec la chimère de Nina et du chien a traumatisé une génération de personnes aimant les shonen je pense), leur humanité n'est jamais niée. C'est même cela qui est effrayant dans l'histoire : comment un père peut il infliger cela en toute connaissance de cause à sa femme, puis à sa fille ?
Même les personnages que l'on suit ne sont pas parfaits. Qu'il s'agisse de Roy Mustang, de Riza Hawkeye ou de Maes Hughes, tous ont participé au massacre du peuple d'Ishval organisé par le gouvernement militaire du pays. Le spectateur de l'anime n'ayant pas lu le manga sera d'ailleurs surpris de découvrir la face "sombre" de Hughes dans l'oav Yet another's man battlefield. Ainsi, celui qui est présenté tout le long de la série comme un papa poule adorant ses enfants, sa femme et étant incroyablement doux a lui aussi du sang sur les mains. Est-ce que cela veut dire que nous devons rejeter ces personnages, ou leur interdire le droit au bonheur ? Non - car la série montre que ce qui importe, c'est que cela ne sert à rien de se morfondre ou d'essayer de faire revenir ce qui n'est plus. Ce qui importe est d'aller de l'avant, et de trouver une voie qui permettra non pas d'annuler les mauvaises actions passées, mais d'aller de l'avant et de porter ses responsabilités. Ainsi, Roy et Riza veulent créer un monde dans lequel ils pourront être jugés pour leurs crimes passés et faire en sorte que cela n'arrive plus. Même Scar a droit au pardon : après avoir passé une partie de sa vie à se venger en cherchant à tuer tous les alchimistes d'état, il choisi après le jour promis la voie de la rédemption en partant aider la reconstruction du pays. L'énergie ne doit pas être investie dans la destruction, mais dans l'optimisation de leurs capacités pour aller vers un monde meilleur.
Il n'y a donc pas besoin d'être une personne profondément mauvaise pour faire le mal, selon Fullmetal Alchemist. La passivité ou l'absence de résistance sont montrées du doigt comme étant ce qui permet aux horreurs d'arriver - après tout, si le mal ne se faisait qu'à cause de personnes profondément partisanes, ça se saurait. C'est pourquoi ces personnes doivent aussi pouvoir être jugées pour leurs actions, nous disent les personnages principaux.. On comprend alors pourquoi le film qui fini l'anime de 2003, La Conquête de Shamballa, a décidé de représenter Hughes Maes comme un collaborateur Nazi - il dit après tout dans un oav de fmab qu'il fait la guerre non pas en pensant aux personnes qu'il tue, mais à sa famille qu'il veut retrouver rapidement pour retourner à sa vie normale. Si ce choix avait choqué (et choque toujours) certains fans, il est possible de le comprendre tant la juxtaposition entre le contexte fictif et le contexte tiré de l'Histoire semblent comparables.
Les frères Elric
J'ai failli oublier de parler des frères Elric - no joke (c'est pas que j'y pense pas, c'est justement parce que c'est important que j'ai oublié, je ne sais pas si je fais sens). Le manga nous offre la possibilité de les suivre depuis leur enfance, jusqu'au moment où ils sont plus âgés : cela permet de voir comment leurs aventures vont les faire grandir. Très jeunes, ils sont absolument fascinés par l'alchimie que pratiquait leur père : même après son départ, ils continueront de s'y essayer, de manière brillante. Lorsque leur mère meurt, les deux enfants se retrouvent donc avec un grand talent et une très grande solitude : ce n'est au final pas si absurde que ça qu'ils cherchent à perfectionner leur talent auprès d'un maître pour pouvoir finalement commettre l'un des plus grands tabous de l'alchimie. Ce que j'aime, c'est la différence entre les deux frères : l'un est petit, énervé et ultra déterminé, l'autre est moins petit (en même temps, c'est une armure), mais est incroyablement doux malgré une détermination certaine. Leur condition à tous les deux est très dure, mais ils ne renoncent pas (comme tout bon shonen boy) à atteindre leur objectif. Cela va leur apprendre de nombreuses leçons, et surtout l'humilité. En soit, rater une transmutation humaine à leur âge est déjà un exploit, mais parfois, réaliser quelque-chose de techniquement difficile ne montre pas notre qualité en tant qu'être humain. Ainsi, s'il sourit jusqu'aux oreilles au moment de transmuter Trisha, Edward sourit de même au moment de sacrifier son alchimie pour récupérer son frère.
La vérité, rien que la vérité
La vérité est un personnage que je trouve très intéressant dans l'univers de Fullmetal Alchemist. Elle peut être considérée comme une divinité : c'est elle qui fixe les règles, et surtout les châtiments pour ceux qui les transgressent. Elle est le monde, l'univers, le tout (ce qui est assez bien transmis par le mot japonais, dont les différentes significations du kanji couvrent les différents sens), mais est aussi présente en chacun de nous, ce qui explique son omniprésence dans la série (bien que discrète). Je parlais tout à l'heure des kanji : le mot japonais (shinri) se compose de deux kanjis (caractères chinois) : 真理. Le premier désigne ce qui est vrai, réel - le second la logique, la raison, la vérité, la justice, mais aussi les principes généraux qui régissent notre univers. La vérité dit elle-même qu'elle est présente en chaque chose et qu'elle cherche à punir l'excès de confiance des hommes : cette précision est sans doute faite car l'homme est un animal raisonnable. Par l'alchimie, il est doté du pouvoir de transgresser les règles de l'univers, c'est pourquoi il doit avoir l'humilité de s'y cantonner. Nous sommes tous capables de raison, de logique, et d'être justes si nous nous en donnant les moyens : cela est difficile, mais pas impossible. La vérité a beau être exigeante, il est possible pour de simples humains d'arriver à la vaincre. Ainsi, Edward Elric peut atteindre son but et la défaire en payant un prix, certes lourd, mais juste comparé à sa requête. Le final nous montre bien qu'elle aime être battue selon les règles par les hommes - juste que cela demande une très grande rigueur et beaucoup de travail sur soi-même, ce qui explique que cela n'arrive pas souvent.
D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la toute première rencontre d'Edward avec la vérité annonce celle qui sera sa dernière : après avoir vu se qui se trouve derrière sa porte, il s'exclame que la vérité sur la transmutation humaine se trouve juste là, et qu'il manque juste un petit quelque-chose. C'est lors de sa dernière transmutation qu'il énoncera la "bonne réponse" : il n'a toujours été qu'un simple et arrogant humain qui pensait pouvoir résoudre tous ses problèmes avec l'alchimie, alors que ce n'est pas cela qui compte le plus.Quant à son châtiment, il se veut juste et impartial : qui est puni le sera par là où il a fauté. Izumi, qui voulait revoir son fils, s'est vu ôter toute chance d'en avoir un à nouveau, celui qui avait une voyait un avenir pour son pays a perdu la vue, celui qui voulait sentir la chaleur de sa mère s'est vu ôter son corps. Quand à Edward, je soupçonne qu'il a subit moins de dégâts physiques que son frère (bien qu'ils soient quand même très lourds) car il avait déjà perdu celui-ci à cause de son idée et de son arrogance. Cependant, tous les personnages ayant vu la porte suite à une transmutation humaine ont survécu : le jugement se veut une simple punition, laissant à celui qui le subit une occasion de méditer sa faute, et peut-être, de comprendre comment il convient de vivre. Selon ses mots : "La Vérité donne un désespoir approprié pour punir l'arrogance [des hommes]".
Ceci dit, sa dureté peut choquer : ce dernier semble parfois aveugle. Notamment dans le cas de Roy Mustang, forcé de payer un lourd tribut (sa vue) alors qu'il n'a pas choisi d'ouvrir la porte. Mais pour qui pense comme la vérité (et non comme Edward), ce prix semble juste : bien qu'il n'ait pas le choix, Roy peut malgré tout ouvrir la porte et accéder à ce qu'il y a derrière.C'est pourquoi contrairement à quand c'est Edward qui le fait, la vérité ne dit rien, et tout se passe très rapidement. Elle n'a pas d'autre choix que de laisser ce qui se passe arriver : ainsi elle ne prend pas quelque-chose de trop gênant (imaginez perdre une jambe au milieu du jour promis...) et qui peut plus facilement être récupéré plus tard (car les humains ont déjà accès à la pierre philosophale). En plus, avant de pouvoir la récupérer, ce défaut est plus ou moins compensé grâce au soutient de Riza.Dans le cas de Father, qui voit la vérité au moment de retourner au néant, ce dernier dit qu'il voulait "tout savoir, vivre sans entraves", ce à quoi la vérité lui répond qu'il n'a pas grandi et qu'il n'a pas eu confiance en lui même : en effet, depuis le premier jour, Father n'a pas évolué. En tentant de se détacher des péchés capitaux des humains, il n'a pas cherché à vivre avec - en voulant surpasser dieu, il a cherché à devenir quelqu'un d'autre plutôt que de voir comment il pouvait apprendre par lui même. D'ailleurs, après des siècles d'existence, il est choquant de voir à quel point l'être dans la flasque n'a rien appris : sa porte de la vérité (contenant, il semblerait, tout le savoir en alchimie des alchimistes) est restée vide ! C'est sans doute pourquoi il n'a pas le droit à une seconde chance : il avait tout devant lui pour comprendre, mais il a préféré la facilité intellectuelle (Gourmandise n'est qu'une tentative ratée d'imiter la porte de la vérité) l'arrogance (il a voulu devenir le dieu qu'il ne sera jamais), l'injustice, la déraison. Father est né d'une expérimentation humaine, c'est à dire qu'il a eu une chance de voir et d'évoluer dans un monde auquel il n'aurait même jamais du accéder au départ, et il n'a pas su saisir ce qui lui était présenté. Pire, il a même tenté de le détruire, quitte à régner sur des cendres.
Des questions toujours d'actualité
Je dirais pour en finir avec cet article que pour moi, fma est un anime de la (re)construction : cette question à mon sens celle qui est déterminante dans l'anime. Comment se construire en tant qu'être humain ? Comment se reconstruire après la mort d'un proche ou un événement difficile ? Comment reconstruire un pays afin de le rendre meilleur ? Qu'est-ce qui construit notre valeur en tant qu'être humain ? Comment un peuple peut se reconstruire après des années de persécution et de génocide ? Outre des principes généraux, abordés au travers de la relation entre Edward Elric et la vérité, l'anime ne semble pas proposer de réponse qui soit universelle : chacun doit trouver sa voie, et se construire en fonction de ses moyens et ses désirs. Concernant les questions de la corruption militaire et des crimes de guerre (incarnés par l'armée d'Amestris) et de la colère des peuples victimes de racisme (incarnée par Scar), il n'y a pas non plus de réponse facile.
Commençons par le thème du racisme : il est intéressant de voir comment il est traité du point de vue de plusieurs types de personnages : Scar, un survivant du massacre de son peuple, un métis qui travaille au sein de l'armée, et enfin, les blancs qui ont commis le massacre. Scar incarne la colère de son peuple : cette dernière est légitime. Au moment de la série, les Ishvaliens sont toujours discriminés en raison de leur apparence physique et doivent vivre dans la clandestinité - lui même a perdu sa famille et bien plus pendant les atrocités. Scar utilise d'abord sa colère pour tuer les alchimistes d'état, qui ont tué son peuple sos ordre de leurs supérieurs - ensuite, il s'alliera aux personnages principaux pour défaire le pays de la corruption. Enfin, il rejoindra Miles et Mustang dans leur tentative de renouer les liens entre les deux peuples afin que ces derniers puissent vivre ensemble. Si Miles est moins présent dans le manga, sa position est nettement différente de celle de Scar : il tente de s'intégrer dans la société de ses oppresseurs et veut se faire reconnaître comme un égal. Il est très fier de son peuple, et un sens de fraternité envers ses autres membres, ainsi qu'un sens très aigu de la justice. S'intégrer ne veut donc pas dire masquer sa différence : il ne veut pas que sa culture et sa langue disparaissent, c'est pourquoi il sollicite l'aide de Scar, un autre Ishvalien, afin d'aider la reconstruction. Mustang désire aussi la justice pour le peuple d'Ishval : il fait partie des personnes qui ont participé à leur massacre et veut donc que justice soit faite. Mais pour ce faire, il ne suffit pas de le vouloir ou de demander pardon : il doit ainsi s'entourer des personnes qui ont vécu l'événement de l'autre côté, et se renseigner sur leur culture afin de gagner la confiance des autres survivants. L'anime ne donne pas de réponse définitive (si un anime pouvait régler le problème du racisme, on serait bien avancés), mais des pistes - peut-être faudrait-il considérer nos voisins comme des égaux, et connaître leur culture afin de pouvoir s'accepter mutuellement dans notre différence.
Ce traitement a déjà été critique car il a ses défauts et peut paraître un peu manichéen. Cependant, il faut comprendre que les discours sur le racisme dans Fullmetal Alchemist ne sont pas plaqués artificiellement sur l’œuvre, mais viennent de l'histoire même de la famille de l'autrice. Originaire de l'île japonaise d'Hokkaido, elle sait qu'elle a été le théâtre de l’oppression du peuple aborigène Ainu, déplacé par les japonais qui ont ensuite pris leurs terres. Ce peuple n'a d'ailleurs été reconnu officiellement qu'en 2019, alors que l'histoire de ces violences remonte à bien plus loin dans l'histoire japonaise. Hiromu Arakawa indique que sa famille fait partie des fermiers qui ont volé les terres des Ainu - mais il y a aussi du sang Ainu dans sa famille. De cette double appartenance vient sans doute sa sensibilité à ces questions qui demeurent centrales pour comprendre l'histoire de nos sociétés et les tensions qui les traversent encore aujourd'hui.Un autre thème qui est traité est celui de la corruption militaire - les hauts placés dans l'anime sont quasiment tous pourris, c'est pourquoi leur ordre doit être renversé afin de pouvoir faire bouger les choses. Cela ne veut cependant pas dire que les membres des échelons inférieurs, qui ont aidé la chose à arriver, ne doivent pas payer pour leurs actes. Ces soldats des échelons inférieurs sont représentés avec leur humanité : leurs doutes, leur tristesse, leurs regrets, leurs ambitions... Si leur responsabilité personnelle dans les atrocités qu'ils ont commise n'est jamais niée - l'enrôlement dans l'armée pour les alchimistes est tout à fait facultatif - la responsabilité de l'institution étatique est tout autant mise en avant.
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Ainsi se termine (un peu en queue de poisson, j'en ai peur) cet article qui devait initialement être publié en mars 2019 et qui n'a jamais vu le jour car j'ai totalement été dépassée par l'ampleur des enjeux que je devais y traiter. La peur de déformer ou de mal expliquer mon œuvre préférées ont aussi été des facteurs déterminants dans cette procrastination, bien plus que la longueur du travail achevé. Il devait comporter énormément d'autres choses, mais je pense qu'il est plus raisonnable d'en rester là si je veux qu'il voie le jour un jour ! Je vous remercie de votre lecture et vous souhaite une très bonne journée.
À bientôt j'espère !
Mrs Swadloon
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Par Mrs Swadloon le 21 Novembre 2020 à 15:26
Bonjour à tous !
Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'une perle éditée dans la collection Yuri de Taifu comics : Kase-san et les belles de jour ! C'est un de mes mangas préférés du moment, et je pense qu'il s'agit d'une lecture idéale pour apaiser les cœurs meurtris en cette période troublée.
Kase-san et... (l'objet change pour chaque tome, c'est pourquoi il y a marqué Kase-san et le tablier sur l'image) est un manga qui raconte l'histoire d'amour entre deux jeunes filles qui vivent leur dernière année au lycée, ce qui explique sa classification en tant que yuri (genre de manga dédiés aux histoires d'amour entre femmes). En effet, on y suit Yui Yamada, une jeune fille d'un naturel timide et maladroit, qui fait partie du club de jardinage de son lycée. Elle aime passer du temps à désherber et arroser seule les plantes dont elle prend soin. Un jour, elle remarque Tomoka Kase, une autre jeune fille assez énergique, garçon manqué et extravertie. Tout semble l'opposer à Yui, puisque la fameuse Kase-san fait partie du club d'athlétisme dont elle est une figure remarquable, autant par sa joie de vivre que part ses performances brillantes. Mais, contre toute attente, Tomoka est elle aussi attirée par Yui, qu'elle admire depuis la piste d'athlétisme... S'en suit une histoire d'amour rafraichissante, qui explore les premiers sentiments de lesbiennes qui se découvrent. Même les conflits et les embarras qui peuvent survenir au sein d'un couple y sont traités de manière particulièrement douce, ce qui vient rappeler un aspect trop oublié dans les histoires d'amour : il n'y a pas besoin de se faire du mal pour se montrer que l'on s'aime, et des discussions entre deux partenaires ouverts et aimants - suivies d'actes - sont des démonstrations d'amour bien plus belles que de longues disputes et de longs baisers langoureux.
La douceur de ce titre se retrouve jusque dans le style de dessin de l'autrice, Hiromi Takashima. Car oui, ce titre est dessiné par une femme : ici donc, pas de représentation inutilement érotisée ni de fétichisation à outrance des femmes lesbiennes ! Il s'agit d'une histoire d'amour dessinée par une femme et publiée par la maison d'édition japonaise Shinsokan, spécialisée dans le manga pour filles de 2010 à 2017. Néanmoins, il s'agit d'un titre à mettre entre toutes les mains ! Facile à lire, très bien dessiné (oui, je l'ai déjà dit...), et feel-good (ou réconfortant), vous avez de quoi passer de très bon moments. La série vient de finir de paraître chez nous en volumes reliés, et ne comporte que cinq volumes. Une suite qui reprend les aventures des protagonistes à l'université, intitulée Kase-san to Yamada (Kase-san et Yamada) et cela dit en prépublication au Japon depuis 2017, est arrivée en France en septembre chez Taifu, ce qui nous garanti encore de nombreux bons moments de lecture ! Pour ceux qui n'aimeraient pas trop le format papier, il existe aussi un OAV sorti en 2018 dans les salles obscures japonaises.
Bref, je pense ne pas avoir besoin de vous préciser que j'ai adoré la série, et que je vous la recommande vivement. N'hésitez pas à la recommander à tous les amateurs de shojo, d'histoires d'amour et de choses douces.
Kase-san (la série)
Autrice : Hiromi Takashima
Genres : shojo, yuri, romance, scolaire
Éditeur : Taifu Comics
Collection : Taifu Yuri
Date de parution française : 23/05/2019 (premier tome)
Prix neuf : 7,99€ (le volume)Ces articles pourraient aussi vous intéresser...
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1 commentaire -
Par Mrs Swadloon le 5 Juin 2020 à 15:32
Bonjour à tous !Je ne suis pas trop inspirée, mais ces derniers mois ont au moins eu l’avantage de nous offrir de nouveaux chapitres de Tokyo Mew Mew (Mew Mew Power) dans le magazine de prepublication japonais Nakayoshi. Mia ikumi a énormément évolué en termes de dessin, et je voulais partager ces nouveaux visuels avec vous. D’ailleurs, des rumeurs parlent d’une nouvelles adaptation en anime, mais rien n’est confirmé pour le moment, le coronavirus ayant aussi bouleversé le domaine de l’animation japonaise.
mew Ichigo
9 commentaires -
Par Mrs Swadloon le 18 Mars 2020 à 18:12
Bonjour à tous !
Histoire de patienter pendant le confinement et mes prochains articles (je ne sais pas encore sur quoi écrire, mais je trouverai sûrement bien quelque-chose), je vous propose un bref article que j'avais écrit pour le journal de mon université. J'espère que cela vous intéressera !
Des bisous,
Mrs Swadloon
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À la découverte des mondes de Tsubasa Reservoir Chronicle
Dire que le thème du voyage est courant dans nos fictions est un lieu commun : rituel initiatique par excellence, il permet la découverte de soi et des autres. Dans le manga Tsubasa Reservoir Chronicle, le collectif CLAMP pousse le concept à son apogée. Le lecteur y suit les aventures de Shaolan, un jeune garçon qui voyage à travers les univers. Sakura, son amie d’enfance et princesse du royaume, est soudainement victime d’une magie inconnue. Ses souvenirs se matérialisent alors sous forme de plumes avant de s’éparpiller dans différents mondes, ce qui la laisse inconsciente et amnésique. Lorsqu’il apprend que seule la réunion des différentes plumes peut lui permettre de recouvrer totalement sa mémoire, Shaolan, accompagné de Fye et Kurogane, ses compagnons de voyage improvisés, décide de rassembler les différents fragments de la mémoire de Sakura, quels que soient les dangers à affronter.
Avec une intrigue bien ficelée et riche en rebondissements, les CLAMP nous présentent dans ce manga un univers magique complexe et bien plus sombre qu’il n’y paraît au premier abord. Un des points forts de l’œuvre est que Shaolan ne fait pas que rechercher les plumes dans les univers qu’il visite. La petite bande se retrouve immergée dans la culture des univers visités, et aide à la résolution de divers problèmes, souvent causés par l’influence magique des plumes de Sakura. On s’attache bien vite aux univers découverts et à leurs personnages, qui sont tous marquants à leur manière. L’œuvre est aussi riche en références à d’autres créations du groupe : plus de vingt ans de carrière, ça laisse de la matière ! On retrouve ainsi des personnages et des croisements avec des séries comme X, Tokyo Babylon, xxxHolic ou encore Card Captor Sakura. Ainsi, Tsubasa Reservoir Chronicle se présente comme un moyen tout trouvé pour s’immerger dans l’univers de ces autrices.
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Par Mrs Swadloon le 7 Janvier 2020 à 20:24
Bonjour à tous !
Je vous retrouve aujourd'hui avec un article étrangement de niche : les articles universitaires que j'ai consulté à propos de Pokémon. En effet, j'ai effectué un de mes dossiers de fin de semestre sur cette série, et j'ai appris deux trois petites choses, que je voudrais vous faire partager !
1 - Pokémon est un outil puissant d'apprentissage
Vivian Vasquez est une chercheuse dont le travail porte sur l'alphabétisation et l'apprentissage des jeunes enfants. Une de ses thèses est la notion de littératie critique (critical literacy), qui veut que l'apprentissage et la compréhension du monde par les enfants est une expérience vécue, située dans les cercles dans lesquels il évolue (en gros). Gardons ceci en tête. Un jour, alors qu'elle se rendait dans une supérette, elle reconnaît sur un paquet de cartes à collectionner des personnages d'un des dessins animés que regarde son enfant, et décide de lui en acheter. Vous l'aurez sans doute déjà deviné : ces cartes, ce sont des cartes Pokémon. Au fil des jours, Vivian Vasquez, aussi universitaire de profession, à l'occasion d'observer la manière dont son enfant s'approprie l'objet. Elle remarque alors que, loin d'être passif, les cartes Pokémon prennent une place à part entière dans l'univers de l'enfant : il invente des Pokémons, crée ses propres cartes... Le visionnage de l'anime est aussi un moyen de s'initier à d'autres cultures, tandis que la collection des cartes implique de connaître leur valeur et leur rareté, ainsi qu'un code spécifique.
Mais la maman observe un autre phénomène : avide de connaissance à propos de la licence, son enfant développe une capacité à se rendre sur internet, pour en apprendre encore d'avantage. Lui et ses amis impriment des sites qu'ils s'échangent, il visite des librairies et apprends à naviguer rapidement dans le texte pour trouver une information. Cela lui apprend également les usages d'un groupe spécifique et le social. En gros, on voit bien comment Pokémon illustre ici le rôle de la fiction et de la culture populaire dans l'apprentissage des enfants qui en sont fans, ce qui est renforcé par la présence de la franchise sur plusieurs supports. J'avais par exemple rencontré quelqu'un qui avait appris à lire avec Pokémon (coucou si tu me lis). Bref, la prochaine fois que quelqu'un vous dit que Pokémon ou les animes ne sont destinés qu'à abrutir les enfants, vous pourrez leur envoyer cet article.
2. La réception de Pokémon nous dit quelque-chose de notre perception du genre
"On parle de Pokémon, pourquoi vient-elle nous parler de genre ?", allez-vous me demander. Et bien, parce qu'un groupe de chercheurs2 à mené il y a quelques années une étude sur des jeunes adultes et des enfants. Résultats ? Le personnage le plus romantique serait Ondine, le meilleur dresseur Sasha, Jessie la plus agressive, et James le dresseur le moins compétent. Dans le cas de ce dernier, cela était accentué par le fait qu'il était jugé le plus négativement sur les traits masculins, représenté comme même le personnage le plus passif. Ce que cela montre, c'est qu'il ne fait pas bon genre de ne pas être fidèle aux normes imposées par son sexe : les portraits des méchants contredisent méthodiquement le rôle traditionnel accordé aux hommes ou aux femmes.2 L'étude pointait aussi du doigt le manque de personnages féminins (ce qui est important pour l'identification et la construction des enfants), mais cela s'est corrigé avec les saisons sorties ensuite. Voir comment les enfants et les gens perçoivent les personnages de Pokémon peut ainsi dire quelque-chose de la perception du genre dans notre société.
3. Pokémon GO est bon pour la santé, mais seulement le premier mois.
Plusieurs chercheurs se sont penchés sur le rôle que pouvait avoir Pokémon GO sur la santé. Pour ceux qui ne connaissent pas, Pokémon GO est une application qui permet de jouer à chasser des Pokémons en utilisant l'environnement réel, grâce à la géolocalisation et l'appareil photo d'un téléphone portable compatible. Si les chercheurs montrent que les joueurs retirent de réels bénéfices sur leur santé de leur pratique du jeu, force est de constaté que les effets ne durent pas longtemps : seulement une vingtaine de jours3. En cause ? Le désintérêt progressif du jeu. Cependant, une pratique régulière du jeu permet d'être en meilleure santé, voire même d'avoir de nouvelles socialisations. La conscience des bienfaits sur le corps motive d'ailleurs certains joueurs, et pourrait être utile pour certaines campagnes de santé4...
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En conclusion, Pokémon est un sujet de recherche fertile, qui permet de nous aider à comprendre plein de choses : comme la saga s'inscrit dans et façonne nos imaginaires, comment elle nous instruit, ou modifie nos pratiques quotidiennes. C'est aussi une saga que j'adore, et qui m'a apporté énormément : c'est pourquoi je voulais partager ceci avec vous. J'espère à vous réussi à vous intéresser !
Et sur ce, a plus !
Mrs Swadloon
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Articles cités (dans l'ordre d'apparition)
1Vasquez, Vivian. "What Pokémon Can Teach Us about Learning and Literacy" (2003), JSTOR, https://www.jstor.org/stable/41484188
2Ogletree, Shirley M. Martinez, Cristal N. Turner, R Trent. Mason, Brad. "Pokémon : Exploring the Role of Gender", (2004), dans la revue Sex Roles
3Ma, Ben D. Leung Ng, Sai. et al. "Pokemon GO and Physical Activity in Asia : A Multilevel Study", (2018) Journal of Medical Internet Research
4Kaczmarek, Lukas Dominik. Misiak, Michał. Behnke, Maciej. Dziekan, Martyna. Guzik, PrzemysławThe Pikachu effect: Social and health gaming motivations lead to greater benefits of Pokémon GO use" (2017), Computers in Human Behaviors.
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