• mawaru penguindrum - triple h

    Bonjour à tous !

    Aujourd'hui, je voudrais parler d'une habitude que j'ai totalement volé à Emisiala (avec son consentement) : faire une playlist par mois sur Spotify. J'aimais bien l'idée pour plusieurs raisons : d'abord, j'utilise énormément Spotify - mais comme beaucoup de gens, j'ai des périodes où je n'écoute que quelques morceaux en boucle, avant d'en changer. Faire une playlist réduite dans le temps et donc "jetable" permet de toujours avoir sous la main une liste avec les morceaux que j'aime le plus écouter en ce moment et mes dernières découvertes. Il y a aussi des morceaux que j'écoute beaucoup à un moment, et que je n'écoute plus jamais après : cela permet aussi d'en garder trace. Ma seule inquiétude était que cela réduise le nombre de morceaux que j'écoute, mais comme je vais souvent voir ailleurs, cela ne s'est finalement pas réalisé... 

    Maintenant, je me retrouve donc avec plein de playlists, allant de février 2017 (mon inscription sur Spotify, plus ou moins) à août 2019 - ce qui je fais, je le réalise désormais, bien plus d'un an ! Afin que le tout reste quand même relativement harmonieux, j'ai décidé de ne les illustrer qu'avec des photos de chats, qui retranscrivaient le mood du mois (que ce soit musicalement ou mentalement parlant). Cela fait un tableau relativement satisfaisant - et cela me permet de voir comment mes goûts musicaux ont changé, ou pas. Ce qui a aussi eu un résultat inattendu : j'obtiens ainsi une sorte de "journal" musical ! En effet, si un anime, une série, un festival, un concert comporte un morceau qui me plait, je l'ajoute quasiment toujours à ma playlist du mois. Cela me permet, avec le recul, de voir ce que j'ai fait, regardé... Mais aussi de me souvenir de choses et d'ambiances. Vous savez, comment un morceau est parfois relié  à un souvenir ou à un moment précis - sans que ce dernier soit forcément important ? Et bien, cela permet de retracer un peu ça : je sais quels morceaux j'écoutais en allant à la fac en france, en faisant ma lessive les fenêtres grandes ouvertes à l'arrivée du printemps, en mangeant du fromage à 2h du matin en pensant à la france où en allant à la fac aux pays-bas. Ce sont des choses insignifiantes, mais parfois, cela ajoute un peu de baume au coeur de se rappeler de ce genre de choses. Je suis quelqu'un de très peu attentif et d'anxieux, ce qui n'arrange pas ma très très mauvaise mémoire des choses et des événements. Avoir un support est donc très agréable, et me permet de me souvenir de choses de ma vie dont je ne me serais pas souvenu autrement.

    Un dernier aspect que j'ai trouvé rigolo : cela permet aussi de voir les effets de cycles dans mes différents moods musicaux, et à quels émotions et choses de ma vie ils sont rattachés. Par exemple, je sais que j'ai fait beaucoup de ménage dans ma vie - littéralement et métaphoriquement - entre mars et avril 2018 : il s'agit toujours de playlists que j'écoute quand j'ai besoin de faire du ménage ou des corvées (mdr). Aussi, le fait qu'elles soit réduites leur donne un aspect "concentré", qui me permet de continuer à les écouter même longtemps après. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'écoute plus de choses différentes depuis que j'ai adopté ce système, mais je me demande sérieusement si ce n'est pas le cas.

    Voilà voilà, je voulais juste faire un petit retour d'expérience ! Mon copain trouvait cette habitude bizarre, et c'est sans doute le cas. Mais je suis contente de l'avoir prise ! Si tu me lis, merci Emi !!!

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  • Lisse 
    J'avais pas de photo bien sous la main alors j'ai pris la photo de la rue où je prenais le bus mdr

    Bonjour à tous !

    Comme vous le savez déjà, je suis rentrée il y a de ça presque deux mois (oh le déni) du deuxième pays européen du fromage, j'ai nommé : les Pays-Bas. Un an, c'est à la fois très long et très court... Même s'il est difficile de perdre toutes ses habitudes de français, il est aussi difficile de ne pas prendre des habitudes propres au pays où l'on vit. Et forcément, quand ça rentre, ça fait bizarre... Du coup, j'ai décidé de faire le point sur les choses qui me manquent (ou pas).

    Avant de commencer, je tiens à préciser que j'habite dans le sud de la France - il y a donc des choses qui se font ou se trouvent en Belgique ou dans le nord, mais pas du tout chez moi ! J'habite tout près de la frontière espagnole, tout est au sud de chez moi (et les spécialités locales ressemblent à ce qu'on peut trouver dans certains coins de l'Espagne, histoire commune oblige).

    #1 - La nourriture

    Je sais, les Pays-Bas ne sont pas réputés pour leur gastronomie : mais ça ne veut pas dire que tout est à jeter ! Le pain de mie est l'aliment national - au point que lorsque l'on mange un sandwich, on mange littéralement "du pain". Ma colocataire néerlandaise appelait d'ailleurs les sandwiches pain même en anglais à causé quelques malentendus, du type "quoi, comment ça, les parents ne donnent que du pain complet à leurs enfants pour manger le midi ?". Cela fait que l'on trouve énormément de choses à tartiner (des salades, du thon en salade, du gouda) - et c'est très pratique ! Les magasins néerlandais vendent aussi beaucoup de légumes frais en sachets et déjà coupés, ce qui est super pratique quand on a pas le temps de cuisiner (ou juste la flemme). Certains plats, comme le Stamppot (mélange d'endives cuites, de pommes de terre, d'épices servie avec une saucisse) ou les oliebollen (beignets de pate frite avec des raisins secs servi saupoudré de sucre glace dans la rue aux alentours de la Saint Sylvestre) ont leur charme par les très longues nuits d'hiver néerlandaises. Mis à part le gouda, il est assez difficile de trouver ces choses en france, à moins de les faire soi-même !

    #2 - L'ambiance pendant les fêtes

    Les néerlandais ne rigolent pas avec les fêtes de fin d'année ! Et pour cause : ils célèbrent la Saint Nicolas et Noël, ce qui ne se fait pas du tout chez nous. Du coup, les décorations fleurissent bien avant chez nous, et les festivités commencent bien plus tôt, la saint nicolas étant aux alentours du 3-4 décembre. De nombreuses villes célèbrent l'arrivée (à bateau) de Sinterklaas et son acolyte, Zwarte Piet. On trouve aussi à cette période beaucoup de gâteaux traditionnels, notamment les speculoos. Si la fête fait aujourd'hui débat - les représentations de zwarte piet donnant lieu généralement à des blackfaces ou à les représentations modernisées d'un blanc recouvert de suie ont toutes les deux leurs adeptes et leurs détracteurs. Un conseil : si vous abordez le sujet au Pays-Bas, esquivez poliment le débat sur la question si vous n'êtes pas d'humeur à avoir une discussion animée, car c'est un sujet qui touche de près ceux que j'ai rencontré. Mis à part ça, l'ambiance est vraiment très différente de là où je vis : avec le gel, la neige, le froid, les lumières et l'ambiance, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir un hiver et j'ai pu sentir l'approche de Noël comme dans les films, avec un thé, des chaussettes doudou et des fanfictions niaises. Je sens que ça va me manquer cette année ! 

    #3 - Les aménagements cyclables 

    Il faut bien que les clichés viennent de quelque-part : si un des symboles des Pays-Bas est le vélo, ce n'est pas pour rien ! La plupart des gens que j'ai rencontré possédaient plus d'un vélo, et les places dans les parkings dédiés sont chères (bien que pas impossible à trouver, car les dits parkings sont généralement très grands). Certains endroits ont même des parkings souterrains pour vélos : on en trouve dans la capitale, mais aussi près de logements ou de l'université de la ville où j'étudiais, qui n'était pourtant pas si grande que ça (entre 100 000 et 200 000 habitants). Il y a des pistes quasiment partout, c'est très intuitif et visible (pas comme chez nous) et on s'y sent en sécurité : d'ailleurs, les pistes font le tour du rond point et les cyclistes y ont la priorité, ce qui est assez pratique quand il y a du monde. De manière générale, les villes que j'ai visité sont bien mieux conçues et permettent d'avantage la cohabitation entre les piétons, les vélos, les scooters et les voitures que les villes françaises.

    #4 - Être beaucoup trop petite, partout

    Une chose ne me manquera pas : la différence de taille entre moi et les néerlandais. En effet, les Pays-Bas détiennent le record du pays avec la plus grande moyenne de taille en Europe : j'aurais peut-être du réfléchir à cela avant d'y aller avant mon mètre cinquante (et un !). Résultat, je ne pouvais pas acheter de vêtements dans la plupart des magasins, et j'ai eu beaucoup de déconvenues au moment de me recoiffer... Je n'ai pas pu retrouver toutes les photos postées sur mon Twitter, mais en voici une partie : 

     
    Le miroir du logement que j'ai loué avant d’aménager

    Top des trucs qui me manquent depuis que je suis rentrée des Pays-Bas
    À la fac, il fallait se tenir très près

    Top des trucs qui me manquent depuis que je suis rentrée des Pays-Bas
    Dans un restaurant à Rotterdam


    J'ai voulu me remaquiller avant un partiel... J'ai finalement opté pour la caméra de mon téléphone

    (Les deux rayons du haut de la bibliothèque m'étaient totalement inaccessibles, mais je n'ai pas posté la photo parce que je crois que c'est interdit et je ne veux pas de problèmes pour un truc aussi débile)

    En rentrant en France, j'ai nettement vu la différence, et je me suis tout de suite sentie moins petite. Enfin, petite quand même, mais pas miniature !

    #5 - La fac

    L'université de Leiden (Leiden universiteit pour les intimes) est une fac vraiment réputée : de manière générale, les universités néerlandaises sont vraiment très bien classées à l'international et les néerlandais sont fiers de leur qualité. Cela se voit dans le matériel ou à la bibliothèque : il y a beaucoup d'ordinateurs et d'imprimantes, c'est très accessible et ouvert longtemps (jusqu'à minuit). Il y'a de nombreux toilettes, qui ne sont pas trop sales et faciles d'accès (lorsque l'on est valide). L'ent et la gestion des documents mis en ligne est aussi  nettement meilleure que celle de ma faculté en france : je pense que je vais avoir un véritable choc en rentrant ! Aussi j'ai trouvé que l'enseignement était nettement plus exigent et de meilleure qualité. La mentalité n'est juste pas la même, je pense. Mais rassurez vous, la fac est la fac et il y a aussi des profs ennuyeux. Après, j'aime beaucoup mes profs et ma formation en France, donc je ne voudrais pas cracher dans la soupe ! D'ailleurs en parlant de soupe, la cafet en offrait à 90c centimes le grand verre et c'était vraiment cool, j'aimerais bien qu'on ai ça chez nous...... En passant, cela à un coût : les études sont très onéreuses si l'on veut reprendre des études ou se réorienter. Le prix est divisé en grande partie si on fait une licence puis un master de manière traditionnelle après le lycée, mais il reste quand même élevé (entre 1000 et 2000e). Si je fais cette article au lieu de vous parler de mon futur master aux Pays-Bas, ce n'est pas pour rien mdr

    #6 - Le système de transports

    La couverture dépend évidemment de là où on vit : j'étais en plein milieu du Randstad (région la plus peuplée et la plus dynamique des Pays-Bas, qui regroupe des villes comme Amsterdam, Utrecht ou La Haye), c'est à dire bien loin des régions les plus rurales. Je pouvais donc me déplacer de manière trèèèès aisée, tandis que je viens d'un endroit assez isolé en France. En plus, il est possible d'utiliser la même carte pour le bus et le train, il suffit juste d'avoir de l'argent dessus et hop ! Tu peux partir où tu veux sans billet. Le coût est assez élevé, mais les étudiants néerlandais ont droit à 5 ans de transports gratuits, ce qui aide un peu (pour vous faire une idée, je payais entre 3,20e et 3,60e le trajet de 45min en bus : je payais entre 6,40e et 7,20e la journée de cours, sans abonnement possible. C'est énorme).

    #7 - La proximité

    On ne va pas se mentir : les Pays-Bas sont vraiment un petit pays. Du coup, beaucoup de choses sont assez près en terme de distance pour visiter ! Les villes sont aussi aménagées de manière plus humaine, et sont pour la plupart praticables sans voiture, à pied où à vélo (je recommande le vélo). Cela change vraiment ! Aussi il n'y a pas de grands centres commerciaux comme ici : il y a des chaines de magasins pour l'alimentaire, d'autres pour les cosmétiques... Du coup, tout est un peu plus à taille humaine. J'étais très incommodée au début, mais maintenant, je pense que je préfère ce système à nos immenses magasins en périphérie.

    Enfin voilà ! Je pense que j'ai fait le tour. Je pense qu'on voit à mon article que j'avais envie de rester là-bas (lol). Je suis en train de faire mon deuil, mais je suis vraiment très contente d'avoir pu découvrir un tel endroit et vivre une telle expérience ! J'espère pouvoir y retourner en tant que touriste un jour o/ On se retrouve bientôt pour un autre article !

    Mrs Swadloon

    Ps : il s'agit d'un article programmé, je l'ai rédigé le même jour que mon bilan car j'étais motivée, mais je ne voulais pas poster deux articles le même jour. J'ai mis 10h pour qu'il soit posté quand je me lève, car ça me frustre d'avoir des articles terminés hors ligne... Je suis une enfant.

     

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  • Tamen de Gushi

    Bonjour à tous !

    Ce mois-ci, cela fera bientôt six mois que je suis retournée sur la plateforme ! Et comme mon blog a moins d'un an, il est encore socialement acceptable de fêter des demi-anniversaires (c'est le 19, pour les curieux). J'avoue être la première surprise, car je ne pensais pas que ce blog durerait si longtemps - comme quoi six mois, ça passe vraiment vite ! Je voudrais faire un intermède très niais et remercier tout le monde ici, notamment mes anciennes connaissances qui ne m'ont pas laissé flop sur la plateforme, et mes nouvelles connaissances qui me donnent des retours ou me soutiennent sur Twitter ;o; ♥ Je pense que je ne retrouverai jamais les visiteurs ou la popularité qu'avait pu avoir mon ancien blog durant sa belle époque, mais j'avoue être beaucoup plus à l'aise ici pour mon retour. Je pense que repartir de zéro, mais sur la même plateforme, était vraiment la bonne solution et je suis contente qu'elle me soit venue à l'esprit au bon moment. Je pense que dorénavant je posterai tous mes projets sur ce blog, quitte à ce qu'il soit assez fourre-tout  (un peu comme l'ancien au final, on ne se refait pas).

    Pour ce qui est de l'activité, il y aura sans doute une baisse de publication et/ou un changement de ton vers septembre, car je vais passer aux choses sérieuses en master, avec ce que ça implique ; concours, stages, mémoire à rédiger... Je vais essayer de me trouver une planque un avenir tout en continuant à vous partager mes découvertes ici, mais je préfère prévenir, car je suis coutumière des disparitions saisonnières. 

    Bref, je suis très contente d'être retournée ici, et j'espère être là pour pouvoir dresser un nouveau bilan dans six mois (j'ai dressé quoi là au juste ? Chuuuut). En attendant, on se dit à la prochaine ~

    Mrs Swadloon

    PS : je signe mes articles uniquement parce que je trouve ça trop brutal de partir juste après les salutations mais je ne savais pas quoi mettre... Il fallait que je me confesse, il est temps maintenant je pense...

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  • Chômage technique

    Juste quelques lignes pour vous informer que demain je donne mon ordinateur au sav et que je pars chez mon père à 300km du dit sav pour entre 2 et 3 semaines… J'aurais un ordinateur mais il chauffe beaucoup (pratique par ces fortes chaleurs) et qui est plus lent du coup je ne peux pas garantir qu'il y aura des articles durant cette période ! Mais je passerai sans doute voir ce que vous faites de beau et vous répondre. Si jamais je poste un article dites vous que je me serais sans doute ébouillanté les cuisses pendant le processus de rédaction

    (Press f to pay respect)

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  • J'ai été aux Déferlantes et c'est plutôt coolos Bonjour à tous !

    Aujourd'hui je vais vous parler vite fait du festival des Déferlantes d'Argelès, auquel j'ai eu la chance d'aller pas mal de fois maintenant (dont au moins deux fois rien que pour voir Shaka Ponk, un de mes groupes préférés - si vous ne connaissez pas, vous devriez définitivement jeter un coup d'oeil ! En plus, c'est made in France). Avant de commencer, je voudrais m'excuser pour mon choix d'image, qui n'illustre rien du tout : c'est juste que j'ai totalement oublié de prendre des photos.

    Pour ceux qui ne connaissent pas déjà, les Déferlantes est un festival de musique en plein air, qui s'étale sur quatre jours - traditionnellement du vendredi au lundi, ou plutôt au mardi si l'on est un peu tatillon sur les horaires (car les concerts sûrent souvent jusqu'à bien après 1h du matin). La programmation est assez diverse : le festival comporte 4 scènes : les deux principales, qui sont à côté pour que les gens puissent suivre tous les concerts principaux sans bouger; une scène découverte, qui permet de suivre des petits artistes avant que les concerts débutent sur les grandes scènes; et une scène dédiée à des représentations de dj. Le tout tient aussi grâce à une équipe de bénévoles (notamment les parkings et les buvettes), qui font un travail assez usant, notamment sous le climat du sud de la France qui est loin d'être clément avec eux en cette période. Le tout tient aussi grâce à une équipe de bénévoles (notamment les parkings et les buvettes), qui font un travail assez usant, notamment sous le climat du sud de la France qui est loin d'être clément avec eux en cette période (ça cogne vraiment vraiment fort). 

    L'avantage de ce festival, c'est qu'il te fait découvrir les joies de la cohabitation dans un espace restreint (big up aux gens juste devant moi qui ont littéralement agressé tous ceux qui osaient marcher sur leur serviette alors que le festival était blindé), des aléas météorologiques (un seul jour de pluie ce mois-ci, et forcément, il fallait que ça tombe dans le festival) et de la poussière : l'eau de ma douche est sorti marron après une journée sur place. L'an passé, mon copain nous avait d'ailleurs forcé à quitter précipitamment le concert de The Prodigy (rest in peace) à cause d'une crise d'asthme - l'ironie du sort à voulu que notre sortie se face sur une chanson intitulée "Breathe". Malgré ces petits désagréments, il s'agit quand même de quelque-chose de sacrément cool : l'ambiance est vraiment bonne, et surtout, on découvre plein de choses. En effet, la programmation du festival à tendance à programmer des artistes assez différents le même jour - ainsi, nous avons eu la surprise d'apprendre que le samedi, les ZZ Top avaient été programmés le même jour que Zaz et Patrick Bruel (qui sont aussi de très bons artistes, mais bon, ce n'est peut-être pas la première association qui me serait venu à l'esprit). Le dimanche, c'était The B52's et Supertramp qui étaient programmés le même jour que IAM, Therapie Taxi ou encore Gringe (que je n'aurais jamais pensé que ma mère aimerait voir en concert). Globalement, j'ai souvent découvert ou pu voir des artistes que je n'aurais pas pu voir en concert autrement (voir Orelsan et The Prodigy le même jour, c'était vraiment inespéré) pour des prix vraiment attractifs. On peut même se caler ailleurs dans le festival ou venir/partir plus tôt si on a pas envie de tout faire - et vu le nombre de grands noms pour genre 50 boules (Thirty seconds to mars, zztop, macklemore etc), ça vaut vraiment le coup.

    Pour les curieux, vous pouvez jeter un oeil à la programmation de cette année ici.

    Bref, si vous voulez découvrir des ptits trucs sympas, vous éclater en concert et que la poussière ne vous fait pas peur, n'hésitez pas à vous réserver une journée pour aller aux Déferlantes si vous passez dans le sud de la France ! On s'habitue tellement bien que ça me manque quand je n'y vais pas.

    Mrs Swadloon

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  • Aujourd'hui, cela va faire à peu près une semaine que j'ai reçu mes affectations en Master : pour ceux qui ne le savent pas, on constitue des dossiers (un par formation) que l'on envoie.

    Deux mois plus tard (dans mon cas), on reçoit par mail un petit message propret qui nous informe de si on est retenu ou pas.

    À ma grande surprise, j'ai été retenue partout (il faut dire que les formations que j'ai demandé n'étaient pas particulièrement sélectives).

    (Pourquoi ai-je été surprise me direz vous alors ? Ma grande amie l'anxiété).

    Il fallait donc faire un choix : mais comme dit précédemment, j'ai candidaté partout juste par sûreté. Les formations me plaisaient également. Il fallait donc départager des formations que je n'avais déjà pas été fichue de départager au moment de ma candidature.

    Fichtre alors*
    *(ce qui, loin du filtre de politesse apporté par la rédaction de ceci sous forme d'article, a sûrement donné sur le moment quelque-chose comme "sa mère").

    Je me retrouve donc avec quelques jours pour choisir entre une formation à Grenoble et une à Montpellier.

    Je médite longuement. Je regarde les plaquettes. Je me dis que plus je les regarde, plus j'ai l'impression que c'est la même chose. J'envoie un message à mon copain qui me répond :

    "Ah oui, je connais ce sentiment. Mon cerveau fait ça quand je ne veux pas prendre de décision"

    Serais-je victime d'un biais cognitif généré par mon cerveau pour se protéger d'une décision trop difficile à prendre ? A ce moment-là, je me dis quelque-chose comme

    Fichtre alors*
    *(ce qui, loin du filtre de politesse apporté par la rédaction de ceci sous forme d'article, a sûrement donné sur le moment quelque-chose comme "bordel fait chier").

    Qu'à cela ne tienne : je ne me laisserai pas avoir ! Alors je continue ma méditation. Je recopie les plaquettes : j'espère qu'en les fixant suffisamment, j'aurais une sorte d'illumination.

    Je ne trouve pas. Je descends au salon prendre un thé. Je dis que je ne sais pas quoi faire concernant mes masters : à cause du ventilateur (motivé par le pic de chaleur), ma mère n'entends que la première partie et me suggère que nous allions à la mer. Nous allons à la mer.

    Je commence Good Omens

    Je ne trouve pas (mais je trouve Good Omens très drôle).

    Pendant ce temps, la France entre en alerte rouge canicule. Dans l'Hérault, je département où se trouve mon université, on annonce un pic de chaleur pouvant aller jusqu'à 46°c localement. Les fortes chaleurs ont raison des climatiseurs de la salle des serveurs de mon université, provocant ensuite la coupure de tous les équipements informatiques de l'univeristé pour le week-end.

    Sur ces serveurs se trouvent toutes mes informations pour valider ma candidature à Grenoble (ce qui doit être fait avant mardi).

    Je dis : "ce serait drôle que je me retrouve à Montpellier à cause d'une panne informatique"

    Je ne trouve pas ça drôle du tout.

    Je continue de contempler mes plaquettes.

    Mon père m'appelle "Montpellier ce serait quand même plus simple" "je ne vais quand même pas me retrouver à Montpellier par flemme". Je lui dis qu'il sera le premier informé quand je prends ma décision.
    En fait, j'ai dit ça à un peu tout le monde, mais bon, on sait tous que ces formules pompeuses relèvent du pieu mensonge. Ce n'est pas très grave, car il a l'air nettement plus préoccupé par le fait que toutes les tortues aient décidé de pondre en même temps. Il y a environs 20 œufs, ce qui fait beaucoup beaucoup de tortues.

    Misère !*
    *(ce qui, loin du filtre de politesse apporté par la rédaction de ceci sous forme d'article, a donné exactement la même chose, car je dois être la seule personne de moins de 80 ans à encore utiliser misère à l'oral. J'ai cependant ajouté qu'au pire, on pourrait faire de la soupe).

    .Lundi matin arrive. Les équipements informatiques de l'université son rétablis. Je regarde la procédure de première inscription à Grenoble : elle est très compliquée.

    Je montre enfin les deux plaquettes à ma soeur : "tu ne trouves pas que c'est presque la même chose ?".

    Elle regarde, fait une référence au mot croustilune, puis me dit que si.

    Bon bha, ce sera Montpellier du coup. Tellement plus pratique.

    "L'histoire du bug informatique est quand même plus drôle, ça fait une bonne accroche pour ceux qui écriront ta biographie" comme si je racontais pas déjà assez ma vie ici.

    Tout ça pour ça. Dans ma tête, c'est tellement bizarre que c'est comme-ci j'avais encore à choisir.

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