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Par Mrs Swadloon le 13 Juin 2019 à 23:36
Aujourd'hui je vais me livrer à l'activité que je pratique le mieux : raconter ma vie. Je viens justement de rentrer de mon erasmus, c'est donc l'occasion parfaite pour ce-faire ! Pour tout avouer, je ne pense pas que ceci sera un article de bilan - peut-être en ferais-je un dans les semaines à venir, mais pour le moment, c'est encore beaucoup trop frais. Je ne suis même pas sûre d'avoir pleinement réalisé que j'étais rentrée définitivement, et j'ai encore des valises envoyées par la poste à réceptionner (ainsi qu'un vélo, qui était sensé arriver en même temps que moi hier mais qui a décidé de passer une nuit de plus à Paris Charles de Gaulle, mais c'est encore une autre histoire).
Alors, du coup, rentrer d'erasmus, ça fait quoi ? Eh bien déjà, ça fait très bizarre. Déjà parce que c'est dire au revoir à tout ceux que tu as rencontré pendant un an ainsi qu'à tes habitudes, etc. et qu'il faut ensuite reprendre les habitudes de chez toi ! Mais c'est aussi le moment de s'occuper de toute la paperasse chiante : formulaires de départ, envoi des notes, candidatures de master, courir à droite à gauche pour des questions de bourses, de paperasse encore.... Le tout saupoudré des fameuses valises à faire. Le défi ? Faire rentrer un an de vie dans quelques valises, le plus simple étant de s'en faire envoyer une partie. Partir dans l'union européenne a cet avantage que les envois postaux sont relativement abordables, mais j'en ai quand même eu pour une petite centaine d'euros de bagages au total (en comptant le prix des bagages en soute, non compris dans mon billet classe économique). Si comme moi, vous avez décidé d'acheter un vélo sur place, pensez à le revendre plutôt que le prendre avec vous, sous peine de vous retrouver à batailler dans un aéroport blindé avec un carton de 101*175 centimètres - personnellement c'est ma mère qui s'en est chargée pour moi, mais vous voyez le genre de délire.
Aussi, le nombre de choses que l'on voit en Erasmus dépend beaucoup de son emploi du temps, de son rapport au travail et de son budget. Bien sur, les étudiants internationaux non-européens - ceux que j'ai rencontrés étaient principalement chinois, coréens et japonais, mais c'est le hasard de la composition des groupes de la journée d'intégration qui a voulu cela - visitent beaucoup plus l'europe que leurs confrères européens quand ils viennent, pour des raisons évidentes. Il me sera beaucoup plus facile d'aller en Italie à l'avenir, donc je ne me suis pas précipitée pour le faire cette année. Je pense que j'aurais du prendre le temps d'aller dans les pays limitrophes des Pays-Bas (l'Allemagne, le Danemark...) car ils sont quand même relativement éloignés de là où j'habite en France, mais je me suis fait surprendre par le temps (et mon budget). Même si l'année Erasmus n'est pas une année de vacances, je pense qu'il est bien de prendre le temps de voir un peu du pays - je n'ai pas visité le nord ou le sud des Pays-Bas car cela faisait énormément de transports dans la journée (6h), mais j'ai quand même fait l'essentiel de la hollande du nord et du sud, alors je me dis que ça compense.
Pour tout avouer, je pensais qu'un an loin de ma famille et mes amis serait difficile, mais j'ai eu l'occasion de rentrer deux fois pendant mon séjour et j'ai eu quelques visites de leur part, alors c'est allé. Le deuxième semestre a été assez dur niveau moral mais cela n'a jamais été à cause du pays en lui-même. Honnêtement, je suis vraiment très triste de rentrer et si j'avais pu faire un an de plus là-bas, je l'aurais fait. La perspective de rentrer dans ma ville d'études en France me déprime presque quand je pense au cadre que j'ai pu avoir là-bas, mais bon, la vie est aussi faite d'au-revoir ! J'avais tellement peur de vouloir rentrer plus tôt que je n'avais jamais envisagé le cas de figure opposé : ne pas vouloir partir (d'ailleurs, je ne sais pas si vous sentez dans cette article que je ne suis pas encore partie dans ma tête). Je ne me projetais tellement pas rentrée en France, le trou noir était tel quand j'essayais de me projeter au-delà de Schiphol - l'aéroport d'Amsterdam - que je n'aurais pas été surprise si mon avion s'était écrasé en route.
Une des choses pour lesquelles je suis reconnaissante, c'est que j'ai aussi eu l'occasion de rencontrer et de discuter avec des néerlandais. Beaucoup d'étudiants erasmus ou étrangers se plaignent de ne pouvoir parler qu'avec d'autres étudiants en échange, et j'avais peur d'avoir le même problème ! Je voudrais remercier la néerlandaise plus extravertie que moi qui a décidé de me prendre sous son aile (lol).
Enfin bref, je vais terminer ce non-bilan (qui ressemble tout de même un peu à un bilan.................) en disant que je réalise la chance que j'ai d'avoir pu faire l'expérience de la vie à l'étranger ! Je suis vraiment très heureuse d'avoir pu profiter de cette opportunité. Si jamais vous avez l'occasion d'en profiter aussi, n'hésitez pas :)
(par contre j'ai vraiment honte, je suis quasiment sûre d'être la seule étudiante qui n'a pas progressé en langue durant son séjour, c'était quand même assez fort pour être noté)Des bisous !
Mrs. Swadloon
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Par Mrs Swadloon le 27 Avril 2019 à 23:06
(je suis toujours en vie, je reviens bientôt)
9 commentaires -
Par Mrs Swadloon le 7 Avril 2019 à 19:22
Le printemps aux Pays-Bas, c'est vraiment chouette !
Je sais que je me répète mais je peux voir les champs de tulipes tous les jours en prenant le bus pour les cours !
(J'habite juste à côté du Keukenhof, un jardin de fleurs magnifique où se trouvent plein de tulipes et où il faut que je traine mon copain par la peau des fesses)Dès Février, on commence à espérer la fin de l'hiver en voyant les petits crocus sortir courageusement de terre : avant de se faire tristement massacrer par les orages de grésil :( (rest in peace)
Mieux que les champs de tulipes, les champs de Hyacinthes : les jours de soleil, le vent vous apportera leur odeur pendant que vous faites du vélo. Les hyacinthes, on les sent avant de les voir, et elles aussi ont de très belles couleurs.
Partout partout partout, près de tous les canaux de campagne, poussent des narcisses ! C'est vraiment un régal
Les habitants ont souvent des jardins très fleuris ! Au détour d'une rue, on voit parfois les pétales si caractéristiques des cerisiers au sol.
En plus, les jours se rallongent et se dégagent : on commence à ravoir de belles journées ensoleillées et il ne fait plus nuit quand on passe à table.
Enfin bref, le printemps ici, c'est super quand on aime les fleurs comme moi. Je serais presque triste de voir l'été arriver... Ça vaut vraiment la peine de se taper les cars de touristes et les bateaux de plaisance.
(oui j'aurais pu poster des photos, mais j'en ai pas encore des bien)
Si jamais tu as trois minutes à perdre, écoute ceci
(je m'en lasserai jamais, j'aime l'idée d'être une très jolie fleur)
6 commentaires -
Par Mrs Swadloon le 31 Mars 2019 à 12:57
Bonjour à tous !
Je ne sais pas si c'est juste moi, mais lorsque je commençais à vouloir de mon blog une chose sérieuse, j'ai décidé de demander au Saint Google ce que je pouvais faire afin d'obtenir plus de visiteurs et les fidéliser. J'ai pu alors trouver sur internet une foule de conseils destinés aux personnes se lançant dans le blogging : avec l'arrivée des revenus publicitaires sur de nombreuses plateformes, il n'est pas étonnant que beaucoup de personnes aient désiré faire de leur blog quelque-chose de rentable. J'avoue que mon titre va un peu loin : j'aimerais pourtant qu'ils se présentent moins comme quelque-chose qui se doit d'être respecté à la lettre. Il y a t'il une recette miracle pour faire de votre blog quelque-chose qui aura du succès ? La réponse est non. Sinon, je pense qu'à peu près la moitié d'Eklablog serait devenu riche suite à l'implantation du partenariat publicitaire (spoiler alert : ce n'est pas le cas).
J'admets que ces conseils ne sont pas totalement dénués de sens. Il est vrai que pour se construire une audience, il convient de publier régulièrement : bien souvent, un seul article par semaine ne suffit pas. Pourtant, je trouve que ce type d'injonctions à la publication d'articles quoi qu'il arrive, à grand coup de programmation, planning etc. un peu artificielle. Si cela fonctionne au niveau des chiffres, cela ne me procure aucun plaisir. Or tout le problème est là : pour moi, bloguer doit avant tout rester un plaisir. Si ce qui me plaît me permet de faire des visites - j'avoue avoir été vraiment très satisfaite quand j'ai quelques de mes articles ont eu du succès - tant mieux ! Mais je trouve ça totalement inutile de se forcer à publier si l'on en a pas envie. Ce n'est pas parce qu'on a envie d'écrire un seul article par mois ou toutes les deux semaines que l'on est pas blogueur : la fréquence ne définit pas la validité et la joie que vous procure votre projet. Au contraire, la publication forcée à mon sens nuit à un blog qui débute, car elle donne des articles plats et vides de sens qui n'apportent aucun plaisir à la lecture.
Il en va de même pour la forme des articles. Beaucoup disent : investissez dans un appareil photo, faites de jolies mises en scène. Consultez des banques d'images libres de droits. Payez un web-designer. Les gens privilégient des articles qui se lisent entre tel et tel nombre de minutes, privilégiez donc un tel nombre de mots. Je comprends d'où cela vient : si vous tirez des revenus de votre blog, il faut que tout ce que vous utilisez soit libre de droits, sous peine de poursuites. Si vous ne monétisez pas, rester respectueux (en ne repostant pas de fanarts par exemple) est largement suffisant. Sinon, je trouve que faire des mises en scènes pour les livres, etc, n'est pas obligatoire. Certains ont de bonnes idées, et arrivent à faire des choses jolies : mais pas besoin pour ça d'un très bon appareil photo. Et par pitié, ne vous forcez pas à en faire si vous n'aimez pas ça, il n'y a rien de pire que des produits posés au milieu d'une mise en scène sans aucun goût et qui n'apporte rien a smilbick... "Ce qui plait sont les photos modernes, lumineuses et soignées"; honnêtement, si vous voulez juste prendre une photo de votre bouquin sur votre bureau, il suffit juste que ce soit droit et pas trop mal cadré et ça passera. Puis j'ai envie de vous dire : si vous avez envie de faire des articles qui prennent une ou dix minutes à lire, faites le. Si c'est intéressant, je ne vois pas pourquoi il faudrait se priver d'un article enrichissant, juste parce que c'est "trop long".
J'ai pu aussi lire : laissez des commentaires sur d'autres blogs influents, cela fait des liens pour le réferencement et en plus cela pourrait vous attirer des visiteurs. Rien de mieux qu'un commentaire pertinent sur un blog connu ! Personellement, je trouve que c'est du bullshit. Je dis bullshit mais pas seulement. Non mais on est où, je veux bien que les intéractions entre blogueurs soient importantes - mais elles devraient être motivés par ce qu'elles nous apportent en terme de référencement et de communauté ??? Et le côté humain dans tout ça ? Le blogging devrait être un moyen de faire des rencontres, des amis, on est pas en train de se faire un carnet d'adresses, que je sache ?? Je suis quoi moi, une directrice de la start-up le couverdure ?? Bha merde alors ! Pour reprendre les sages paroles d'Afida Turner : "fuck you on est des vraies personnes".
Enfin bon, je vais sans doute avoir l'air un peu vieux jeu avec cet article, mais si vous voulez faire un blog : faites ce que vous voulez. Faites le à votre image. Si votre image est quelque-chose de propre et de professionnel, faites le. Mais si vous êtes une bordélique un peu cassée et un peu vulgaire comme moi : faites le aussi. Pourquoi investir des fortunes dans des logiciels, des gens, quand on débute à peine ? Merde alors, moi, ça fait dix ans que je blog, et j'expérimente encore des choses au niveau du format. Se forcer à rentrer dans des cases pour être productif, c'est se risquer à ne plus rien publier du tout (regardez ce qui est arrivé à mon ancien blog). Pourquoi être en tête du référencement google quand on sert une soupe insipide et déjà lue 100 fois ? C'est vraiment ça votre projet dans la vie ? A part de faire en sorte d'aimer et de s'épanouir dans ce qu'ils font, le seul conseil que l'on devrait donner aux nouveaux blogueurs et de ne surtout pas oublier de mettre une description à leurs images afin de rendre leurs blogs accessibles aux lecteurs d'écran.
10 commentaires -
Par Mrs Swadloon le 20 Mars 2019 à 11:55
S'il y a une chose que les Pays-Bas m'ont permis d'expérimenter : c'est la vie en communauté ! Quand on fait ses préparatifs pour son départ en Erasmus, il est souvent recommandé de privilégier une colocation si cela est possible, car cela permet de ne jamais être vraiment seul, même si on ne voit personne (se retrouver isoler est un véritable risque lorsque l'on part à l'étranger). Forte de ces conseils avisés, n'ayant pas du tout envie de passer un an à croupir seule chez moi et désespérée de trouver un logement potable dans un secteur croulant déjà sous les demandes, je me suis empressée de chercher un logement et en ai trouvé un avec un nombre raisonnables de colocataires : quatre. Et après quelques mois, je suis à peu près sûre d'une chose : avoir des colocataires, c'est presque comme avoir des chats. Des chats qui ne ronronnent pas et ne marquent pas leur territoire en urinant sur les affaires (encore que, ça doit arriver si l'on est particulièrement malchanceux), mais presque.
- Je retrouve des poils partout
J'allais d'abord écrire pour conclure mon introduction que je ne retrouvais pas de boules de poils, mais c'est totalement faux. Dans la douche, dans l'évier, dans les escaliers : entre les cheveux et les mecs qui se rasent en faisant sans doutes des mouvements similaires à ceux de Light Yagami, y'a de quoi faire. Heureusement, je ne dois pas nettoyer mon manteau, mais on y est presque !
- Tu dois nettoyer leur caca
Car a priori, la brosse à chiottes n'est là que pour décorer : avoir des colocs, c'est aussi nettoyer derrière eux plus que tu ne le voudrais (et c'est chiant, sans mauvais jeu de mot)
- Parfois, ils viennent subitement demander de l'attention
Les chats, ça aime avoir de l'attention, mais uniquement quand ça en a envie ou quand ça a faim. Eh bien, avec des colocs, c'est à peu près le même mode de sociabilité : des fois ma coloc toque à ma porte ou décide de m'adopter pour quelques heures, puis le lendemain ce sera les chaises musicales pour pas avoir à se croiser pour le repas du midi. Si le repas mets un peu de temps à arriver (on cuisine chacun notre tour), un coloc apparaîtra mystérieusement à ta porte. Et puis, comme les chats, tu sais parfois qu'ils t'aiment bien quand ils acceptent de venir faire leur vie en ta présence dans les pièces communes. ok
- Ils ne se rappellent jamais de leurs conneries (ou en tous cas font semblant de ne pas le faire)
Tu pourras essayer de les tenir responsables pour le panier à linge oublié trois semaines dans une chambre ou le truc nécessaire pas racheté, c'est comme si leur mémoire oubliait subitement tout ce qui a attrait aux responsabilités
- Ils squattent ta bouffe
Même avec les colocs les mieux élevés du monde, il y aura toujours un moment où ils squatteront ta bouffe de manière impromptue (parfois par accident). Mais bon, il y aura sûrement un moment où tu squatteras la leur, à la différence des chats (jveux pas vous juger si vous mangez leurs croquettes ou leur pâtée mais si vous n'êtes plus à l'école primaire : est-ce que tout va bien ?)
- S'ils te regardent un peu trop longtemps, c'est qu'ils te jugent
Cela marche particulièrement bien dans les colocs Erasmus car aucun d'entre vous n'aura les mêmes habitudes (notamment alimentaires, mais cela marche aussi pour le rythme de vie). Du coup, même au milieu d'autres européens, tu passeras quand même pour quelqu'un de bizarre : c'est inévitable, mais on s'y fait très vite. Par exemple, j'ai pu voir le regard effaré de mes colocs lorsque je me suis servie des olives à l'heure de l'apéro - concept qui leur est tout à fait étranger - ou du Pa amb olí. Mais bon, j'ai aussi vu mes colocs mettre des petits pois dans leur sauce bolognaise ou mélanger la salade que j'avais servie en entrée dans cette même sauce donc bon, on peut dire que ça va dans les deux sens...
- Ils ont la connerie de manière inexpliquée à 1h du mat
Honnêtement, vu les horaires de levé et de coucher de mes colocs, je ne pensais pas entendre qui que se soit partir dans d'immenses envolées en jouant en ligne jusqu'à pas d'heure mais apparemment si. Mais bon, heureusement, c'est rare
- Ils complotent pour se débarrasser de toi
Ça, tu le sais depuis que tu as entendu tes colocataires parler de récupérer ta chambre, ton téléphone ou ta fringante nintendo switch si jamais tu venais à trépasser. Heureusement, on sait tous qu'ils ne font pas le poids face à toi ! Si mon chat pouvait parler, je suis presque sûre qu'il dirait la même chose, à la différence près que même mon chat semble plus affectueux que ces bestioles ingrates.
- Si tu ne les entend plus c'est qu'ils dorment
Ou que ton plan pour se débarrasser d'eux avant qu'ils ne se débarrassent de toi a fonctionné. À toi la Nintendo Switch !
- Si tu leur achète quoi que ce soit, la chance qu'ils s'en servent est minime
Achète un arbre à chats à ton chat, et tu peux être sûr qu'il préférera leur carton à l'objet pour lequel tu t'es ruiné. Eh bien de colocs, c'est un peu pareil : tu peux acheter un ustensile de cuisine visant à faciliter la vie de tout le monde, ou une nouvelle sorte de nourriture, et tu peux être sûr que personne ne s'en servira. Parfois, je me demande comment mon autre coloc ne s'est pas résigné (un homme brave ou têtu, je l'ignore encore).
- C'est quand même vide quand ils ne sont pas là
Parfois, tu te surprends à te demander quand est-ce qu'ils rentrent de soirée ou de week-end - ou aussi, tu ne sais pas trop s'ils sont là ou pas. Finalement, peut-être que tu les aime un peu malgré tout..
3 commentaires -
Par Mrs Swadloon le 6 Mars 2019 à 21:21
Bonjour tout le monde !!
Aujourd'hui je voulais vous faire un article pour vous raconter ma superbe vie ! Comme mentionné récemment sur nos blogs respectifs, ma soeur Ryuu-chan est venue me rejoindre aux Pays-Bas, ce qui nous a donné quelques jours pour pouvoir faire les touristes. J'avais cours deux jours sur les cinq que nous avions donc cela ne nous a pas laissé beaucoup de temps, mais on a quand même eu droit à quelque-chose, ce qui n'est pas plus mal.
Édit : je pensais ne faire qu'un seul article racontage de vie mais il est beaucoup trop long, du coup un deuxième volet arrive dans le week-end pour vous parler d'Utrecht et Haarlem ! (c'est triste parce que c'est le plus intéressant mdr)
Normalement si tout c'était bien passé on aurait du voir ça !!! (du coup vous savez d'avance qu'on s'est foirées)Jour 1 - epic fail
Le premier jour, j'avais prévu de faire une balade à vélo avec ma soeur : en effet, les Pays-Bas sont un pays particulièrement propice au vélo, car les infrastructures sont prévues pour et comme tout le monde fait du vélo avant quasiment de savoir marcher, les gens sont globalement plus civilisés à ce niveau là qu'en France (en gros : tu peux prendre le vélo en ville sans avoir l'impression que tu vas mourir dans les cinq minutes). Du coup, comme nous aimons toutes les deux faire du vélo, qu'il faisait beau et que ma coloc en avait un deuxième à nous prêter, nous avons décidé que les éléments étaient avec nous et que faire une balade à vélo dans la campagne et au bord du canal serait une riche idée. Sauf qu'en fait les éléments n'étaient pas avec nous et que non seulement le temps à tourné - il faut dire qu'il ne s'agit pas d'une région particulièrement réputée pour son ensoleillement - mais en plus le vélo de ma coloc était beaucoup trop grand et à l'agonie. Quand je roulais, le son produit était absolument infâme, dans le genre chiot en train de se faire égorger. Et repartir sans trottoir après un freinage était tout bonnement impossible... Du coup on a laissé tomber les champs et on a fait les ptites rues. C'est dommage, car il y avait un mulin et des jolis moutons mais bon, c'est la vie. Maintenant, quand ma coloc parle de racheter un nouveau vélo, je comprends pourquoi.
D'ailleurs je ne sais pas si vous êtes au courant, mais les vélos typiquement néerlandais sont très spéciaux : ils sont assez grands, et ne possèdent pas de freins au niveau du guidon : il faut rétropédaler. En plus, le mien n'a pas de vitesses. Dit comme ça, ça ne vend pas du rêve, mais en fait c'est super bien je trouve, jle préfèrede loin à mon vélo en France (bon par contre j'ai du prendre une taille enfant car les gens là-ba sont vraiment grands).
Faute de mieux on a été nourrir l'industrie capitaliste en achetant des cartes Pokémon pour Ryuu-chan (en plus j'ai eu droit à une carte promo alors que je n'avais rien acheté) et du maquillage pour moi-même.
Jour 2 - Amsterdam
(oupsie j'avais pas vu les jean-random sur la photo 2)J'avais déjà eu l'occasion de passer quelques jours à Amsterdam et ce n'est clairement pas ma ville préférée (pareil pour Ryuu-chan), du coup nous n'avons pas vraiment fait les touristes ! Le matin, c'était rendez-vous au consulat de France pour faire ma procuration pour les européennes (j'ai oublié de la faire avant de partir...). La chose à laquelle je n'avais pas pensé avant de m'y rendre, c'est que les contrôles sont très stricts, comme dans un aéroport - l'ayant su, j'aurais probablement ôté un peu du merdier sans nom qui se trouvait dans mon sac. Ce qui est assez perturbant, c'est que le consulat se trouve dans un des quartiers moche sud d'Amsterdam, dans un immeuble que rien ne différencie des autres. Ma procuration en main et notre fourchette sale saisie par la sécurité récupérée, nous sommes allées faire du shopping à The Pijp, un quartier d'Amsterdam où se trouve une rue avec un marché et des magasins où on peut trouver de la nourriture à assez bon prix, ainsi que des magasins à touristes (mais nous on est des cassos donc on y était allées juste pour acheter du thé). Si jamais vous avez l'occasion d'aller à Amsterdam, pensez à passer par là si vous avez un petit peu de temps !
Ensuite nous avons visité le centre ville, le marché aux fleurs primark et sommes retournées à la gare pour rentrer. Le centre ville est un endroit très agréable, mais je trouve le marché aux fleurs est vraiment trop touristique pour être à la hauteur de sa réputation - je préfère nettement celui d'Utrecht, plus petit mais plus authentique. Enfin cela reste un endroit assez sympathique (et l'odeur est assez agréable). Cependant je ne suis pas sûre de la fraîcheur des bulbes vendus, mieux vaut acheter des fleurs fraiches si vous voulez vraiment vous offrir un souvenir. D'ailleurs, l'achat de fleurs fraîches est quelque-chose d'assez néerlandais : il est très facile d'en trouver des à bas prix un peu partout, voire dans des petits fleuristes que vous pouvez trouver dans la rue ou dans certaine gares et aéroports, comme en gare d'Utrecht ou à Schipol.
En y repensant, je n'arrive pas à croire que les seules choses que j'ai ramené d'Amsterdam soient des culottes et des photos de parking à vélo. Car oui, les néerlandais ont des parking à vélo assez originaux
Alors, plutôt team péniche ou team parking sous terrain ?Voilà voilà, c'était tout pour le racontage de vie néerlandeux ♥ Promis un jour je vous ferai un vrai article sur le sujet !
On se retrouve bientôt donc ~
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